A Yerres, un bar qui caresse dans le sens du poil

A Yerres, un bar qui caresse dans le sens du poil

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Minet Tea est situé au 2, rue de la Grange.

Marine Berger a ouvert son bar à chats le 25 mars. Ancienne professeure du système Montessori, elle créée le premier établissement de ce genre en Essonne.

« Vous avez vécu quelque chose d’exceptionnel : une heure sans client« , nous fait remarquer Gilles Berger. Ancien commerçant, l’homme aide désormais sa fille dans l’installation d’une boutique pas comme les autres. Marine Berger a ouvert Minet Tea le 25 mars à Yerres. Originaire de Quincy-sous-Sénart, celle qui a exercé trois années en tant que professeure dans le système Montessori a décidé de se réorienter suite à la crise sanitaire et au décès de sa sœur.

« Lors des ses obsèques, j’ai dû me rendre à La Rochelle. Là-bas, on a visité Le Chat’ren’thé, un bar à chats dont la propriétaire a été adorable et m’a beaucoup aidé dans mon projet« , raconte la jeune femme. Cette concrétisation qui a suscité l’implication de toute la famille Berger, et toutes les économies de Marine, est vécue comme une renaissance pour ces Essonniens qui venaient de perdre un être cher du Covid-19. « Cela nous a rapproché », explique Marine, émue.

Chez Minet Tea, on peut consommer (boissons chaudes et fraîches sans alcool, gâteaux et curiosités culinaires venues d’ailleurs) tout en profitant de la présence de quatre félins. Tikkie, Roxy, Ulysse et Minette. Le dernier appartient à Marine et les trois autres fréquentent le salon grâce à un partenariat avec l’association yerroise l’Ecole du chat libre, qui propose des chats à l’adoption. Ainsi, en plus de s’alimenter, les clients peuvent aussi adopter. A l’instar d’Isis, un félin de 12 ans qui a déjà trouvé une famille parmi la clientèle de Marine.

Prochainement, de la médiation animale

Le concept a très vite séduit. « Le deuxième jour, j’accueillais 50 personnes« , confie la gérante de cet établissement avec pour le moment seize places assises. Il faut dire que la commune est bien choisie. « J’avais envie d’ouvrir ici car c’est la seule ville du département qui compte parmi ses élus un chargé de la cause animale. C’est rare. »

En plein développement, la structure devrait prochainement embaucher une personne supplémentaire et proposer la vente de bagels. Au programme également : la vente de boissons alcoolisées, l’augmentation du nombre de places assises ainsi que de la médiation animale