Bob Guié, un homme bien, le pari littéraire réussi de Prisca...

Bob Guié, un homme bien, le pari littéraire réussi de Prisca Marceleney

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L'auteure n'exclut pas une adaptation cinématographique. Elle pourrait même y jouer. "Il y a beaucoup de femmes au centre de l'histoire dans mon livre", explique l'actrice.

Après la comédie et la production, la Rissoise Prisca Marceleney s’essaye à l’écriture en signant son premier roman Bob Guié, un homme bien. On y suit le quotidien d’une famille monoparentale ivoirienne.

Son visage vous dit peut-être quelque chose. On l’a déjà croisé dans plusieurs films comme Les bonnes intentions, sorti en 2018, ou encore Parents d’élèves, en 2020. Prisca Marceleney, qui collectionnait déjà plusieurs casquettes, celles de comédienne et de productrice, se lance à présent dans l’écriture puisqu’elle publiait, via Les éditions Baudelaire, son premier roman le 13 janvier dernier, Bob Guié, un homme bien.

Si le livre ne fait que 166 pages, les intrigues qu’il donne à lire sont plurielles : le personnage principal, Bob, est un père de famille célibataire. Son ex-femme, Martine, a décidé de quitter le foyer suite à une infidélité de Bob avec Nathalie, une de ses collègues. Il y aussi Véronique, nouvelle compagne de Bob, avec qui ce dernier nourrit des ambitions politiques. Et bien-sûr ses deux enfants, Léon et Noura, qui rencontrent tous les deux des problèmes de comportement suite à des événements familiaux douloureux.

Dénoncer les maux de la société

« J’ai toujours voulu écrire, mais je ne m’en sentais pas capable, explique la Rissoise de 42 ans. C’est mon professeur d’écriture littéraire qui m’a encouragé en 2019. » Elle profite alors du confinement pour s’y mettre. Sept mois après, le roman était prêt.
Inspirée par son vécu et celui de ses proches, ce roman permet à Prisca de mettre le doigt sur certains maux de la société, comme la pression sociale que subissent les femmes vis-à-vis du mariage ou encore le viol. « Dieu seul sait combien de petites filles sont victimes d’abus. Mais tant qu’elles ne disent rien, il n’y a pas de crime. Seulement, ce sont de grosses cicatrices avec lesquelles elles sont obligées d’évoluer. Les séquelles ne sont peut-être pas visibles, mais elles existent.«