En Essonne, on fait la chasse aux galets !

En Essonne, on fait la chasse aux galets !

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Enzo, 9 ans, va cacher ce galet dans un parc d'Etampes.

Des habitants de l’Essonne se sont rassemblés autour d’une même passion dans un groupe Facebook : peindre, cacher et faire voyager des petits galets colorés.

Comme dans une grande chasse au trésor, en famille ou bien en solo, les internautes partent à la recherche de galets peints dans les quatre coins de l’Essonne. Cela peut-être au pied d’un arbre, dans le trou d’un mur en pierre, aux abords d’un monument emblématique.

Le groupe est né dans la tête de Gabrielle il y a deux ans : « J’ai créé ce groupe pendant le covid. Étant maman d’un enfant reconnu handicapé, il a fallu faire passer les angoisses comme nous pouvions pendant le confinement. J’avais entendu parler de ce principe mais il n’en existait pas encore en Essonne. Du coup avec mon fils nous avons décider de créer le nôtre et nous sommes content que les gens d’Essonne aient joué le jeu. »

Une activité à pratiquer en famille

Dans le groupe Facebook « Trouve Mon Galet 91 », plus de 2.000 membres présentent leurs créations, indiquent le lieu où les retrouver et ils publient leurs trouvailles pour faire signe à son créateur. Un moment toujours joyeux pour Enzo, un Etampois de 9 ans. Il peint, cache et trouve des galets sur Etampes et dans les villages des alentours, Boissy-la-Rivière ou encore Fontaine-la-Rivière. « Il est super content quand quelqu’un trouve un de ses galets ! », confie sa mère Emilie. Ensemble, ils s’inspirent de coups de cœur sur Internet ou parfois se laissent guider par la forme du caillou.

Chacun a sa place pour exprimer son art

Stéphanie vit dans le Loiret et travaille en Essonne. A son actif, elle a déjà réalisé plus d’une centaine de galets qu’elle a déposé dans les deux départements. « Quand j’étais jeune, on m’a toujours dit que j’étais nulle en dessin. J’ai découvert la peinture sur galet grâce à une amie. J’ai progressé au fil des années
et maintenant, j’adore peindre, s’enchante Stéphanie. Je me
lance des défis et même si je n’ai pas toujours des nouvelles de mes galets, je suis contente de savoir qu’ils vont voyager et faire plaisir. »

L’occasion de faire de belles rencontres

Se retrouver autour d’une passion commune permet de faire connaissance avec de nouvelles personnes près de chez soi. Stéphanie expose ses galets lorsqu’elle prend un stand dans les vide-greniers. Des internautes lui font signe quand ils reconnaissent ses créations. Elle précise : « Une fois, on m’a dit : « je vous connais, vous êtes la Stéphanie de Trouve Mon Galet, j’arrive toujours trop tard pour trouver un de vos galets, je suis contente de pouvoir les voir en vrai. » »

Un moyen de sensibiliser le plus grand nombre

Magalie, habitante de Vigneux-sur-Seine, a peint des coccinelles en mai dernier pour sensibiliser sur la neurofibromatose, une maladie génétique rare dont est atteint son fils. « On appelle les personnes des coccis, en référence à leurs tâches sur le corps. Un des galets a été trouvé par un petit garçon qui a aussi une personne dans sa famille avec cette maladie. Des liens se sont créés depuis », explique-t-elle.

• Facebook : « Trouve Mon Galet 91 »