Essonne : à Dourdan, le SNU casse les préjugés

Essonne : à Dourdan, le SNU casse les préjugés

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Photo © Le Républicain de l'Essonne.

450 jeunes participant au Service national universel en Essonne se sont retrouvés le samedi 8 juillet dernier à Dourdan.

Toute la journée, les jeunes citoyens qui participent au Service national universel (SNU) à Dourdan, Les Granges-le-Roi et Tigery, se sont affrontés amicalement dans une série d’épreuves organisées sur le stade intercommunal Maurice-Gallais de la ville.

Cet événement était organisé au milieu du séjour SNU de ces jeunes par l’association PEP Education et le service de la jeunesse et des sports de l’Essonne. « Par petites équipes ils vont s’affronter à différents sports, volley, handball ou rugby », indique Michel Raoul, de PEP découvertes, qui coorganisait ce rendez-vous.

Evidemment l’idée est de proposer aux participants des activités différentes de celles qu’ils peuvent pratiquer au quotidien ou dans leurs établissements scolaires avec avant tout un aspect ludique.

Casser les préjugés entre les jeunes

«Cette journée est dans le prolongement du travail que nous menons pour créer des liens, créer un esprit d’équipe entre des jeunes qui ne se connaissent pas», ajoute Jean-Jacques, un des encadrants de la journée. Parmi les participants, on retrouvait des jeunes de Lille, Saint-Etienne, Marseille, Toulouse ou Strasbourg. Et la liste n’était pas exhaustive.

Après une semaine de vie collective, cette journée permettait de renforcer les liens déjà tissés après que les barrières soient tombées entre les jeunes.

«Je viens d’un quartier où il n’y a que des arabes et on s’imagine que tous les blancs sont des racistes. Cette semaine m’a permis de constater que ce n’était pas le cas… mais il y en a quand même », souffle Ryad, l’un des jeunes participants. En espérant donc que les clichés et les préjugés tombent aussi dans l’autre sens…

«C’est ma mère qui m’a forcé à participer au SNU, je ne voulais pas, mais je pense que cela va m’apporter des choses sur la citoyenneté, et je suis sûr que lorsque nous allons nous quitter je vais pleurer», confie pour sa part Rayhana.

C’est là tout le but du SNU et c’est pour celà que son élargissement à l’ensemble d’une tranche d’âge doit permettre à la jeunesse de trouver ce qui les rassemble plutôt que ce qui les sépare.