Les quatre partenaires en faveur du pôle d’appui et de ressources handicap de l’Essonne ont signé la convention le lundi 30 mai à la Caisse des Allocations familiales à Arpajon.
Le Conseil départemental de l’Essonne, la Caisse d’allocations familiales (Caf) et la Mutualité sociale agricole (MSA) s’engage dans un partenariat pour améliorer l’inclusion des enfants en situation de handicap dans les structures dites de droit commun liées à la petite enfance, c’est-à-dire les crèches, les relais petite enfance, les centres de loisirs, les associations sportives et culturelles, etc.
Avec la mobilisation de l’association départementale des pupilles de l’enseignement public de l’Essonne (Adpep 91), les organismes ont pour objectif de créer un centre de ressources à destination des familles concernées à la recherche d’une place et des professionnels de la petite enfance qui ont la volonté de s’adapter pour prendre en charge l’enfant. Il s’agira d’un pôle d’appui et de ressources handicap (Parh) accessible sur l’ensemble du département de l’Essonne.
Un site en ligne pour la rentrée prochaine
Les acteurs se donnent jusqu’au mois de septembre 2022 pour rassembler les noms et les coordonnées des structures aptes à accueillir un enfant présentant des handicaps ou une maladie chronique, qu’il soit en cours de diagnostic ou reconnu par la Maison départementale des personnes handicapées. « Il y aura un double accès sur la plate-forme en ligne “parh91”, un pour les familles et un pour les professionnels, il y aura en premier lieu, un appel téléphonique puis on se déplacera directement dans les structures pour répondre au mieux aux besoins de l’enfant », précise une des référentes du projet Anne Guenault.
Une réponse pour les parents essonniens
« Les parents ont des difficultés à trouver les acteurs adaptés et
les professionnels ont peur de mal faire, nous voulons soutenir les actions d’inclusion », explique Guillaume Lacroix, directeur général de la Caf de l’Essonne.
Pour Cendrine Chaumont, présidente déléguée au Département en charge de la Protection maternelle et infantile et de la Santé, la signature de cette convention le 30 mai est « un grand jour ». L’élue confie « avoir une grosse pensée pour ces enfants qui vont arriver dans le droit commun ».