Essonne : Saint-Sulpice-de-Favières sera-t-il le village préféré des Français ?

Essonne : Saint-Sulpice-de-Favières sera-t-il le village préféré des Français ?

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L'église de Saint-Sulpice-de-Favières sous la neige.

Saint-Sulpice-de-Favières représente l’Ile-de-France pour la nouvelle édition de l’émission Le Village préféré des Français.

Encore une fois, l’Essonne représente l’Ile-de-France dans le cadre de l’émission du service public. Après Courances en 2016, Janvry en 2018, c’est au tour de Saint-Sulpice-de-Favières de représenter l’Ile-de-France pour le concours qui doit permettre aux Français d’élire leur village préféré. Pour Olivier Pétrilli, maire, c’est une « incroyable opportunité pour notre village », et assurément un sentiment partagé par tous les Essonniens.

Pour ceux qui connaissent Saint-Sulpice-de-Favières, la première image qui vient à l’évocation du nom du village, c’est évidemment son église. L’église Saint-Sulpice trône au milieu du village et, pour celui qui découvre pour la première fois la commune, elle surprend par ses impressionnantes dimensions. On n’imagine pas un tel édifice dans un village aussi modeste. Mais, cette église du
XIIIe siècle est exceptionnelle.

Dès 1840, Prosper Mérimée a classé celle-ci Monument historique, la qualifiant de « plus belle église de village du Royaume de France ». Une formule qui a marqué et rappelle que l’église Saint-Sulpice est un édifice gothique qui s’impose par son élégance.

Ces 20 dernières années, d’importants efforts ont été déployés par la commune pour rendre à l’église Saint-Sulpice un visage digne de son importance. Pas une mince affaire pour un village de 300 habitants avec des moyens proportionnels à sa taille. Les équipes municipales successives sous l’impulsion de Pierre Le Floc’h, maire de 2001 à 2020, l’association pour le rayonnement de l’église de Saint-Sulpice-de-Favières (Aresulp) et les nombreux bénévoles ont multiplié les actions pour la restaurer.

Le vendredi 17 septembre 2010 avait marqué une étape importante avec l’inauguration de la façade restaurée de l’église. « Lorsque la nouvelle équipe s’est mise en place en 2001, la détérioration importante de la façade occidentale de l’édifice nous a obligés à condamner l’ouverture du grand portail. Nous nous sommes retrouvés face à la démesure d’une si grande église pour un si petit village et face à la démesure des restaurations, 1 million d’euros alors que le budget de fonctionnement de notre village est de 250.000 € par an seulement », confiait à l’époque Pierre Le Floc’h. Depuis les opérations de travaux se sont succédé pour maintenir ici, rénover ailleurs, afin que l’église Saint-Sulpice garde sa majesté.

saint sulpice de favières

Dans le Domaine de Segrez, un arboretum exceptionnel

Mais on ne saurait réduire le village seulement à son église. Si celle-ci est en quelque sorte le phare de la vallée de la Renarde, cette dernière vaut à elle seule le détour. Elle est l’écrin de verdure où trône le joyau qu’est le village. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la vallée de la Renarde a été inscrite au titre des sites classés en 1977 avant d’être protégée le 16 décembre 1987.

« La vallée de la Renarde se distingue par son caractère essentiellement rural bien que située à proximité de la zone densément urbanisée du nord de l’Essonne, ce qui s’explique par sa situation géographique à l’écart des grands axes de communication et par l’absence de secteur de développement urbain et économique majeur. Le site présente une grande richesse d’unités paysagères remarquables: vallée dotée de nombreux festons, affluents ayant dessiné des vallées sèches, biefs destinés à alimenter les moulins et à irriguer les prairies humides, couverts forestiers de grande valeur », écrit ainsi la direction régionale de l’environnement dans sa fiche n°7195 de l’inventaire des sites protégés.

« Saint-Sulpice-de-Favières est un pittoresque petit village de l’Essonne, un véritable écrin de verdure. Il offre calme et diversité de paysages, niché au creux du site classé », résume Olivier Pétrilli. La présence du château de Segrez (…)

Retrouvez l’intégralité de l’article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 02 mars ou sur cafeyn.co.