Essonne : sur la transition énergétique, la jeunesse attend des actions maintenant

Essonne : sur la transition énergétique, la jeunesse attend des actions maintenant

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Des éoliennes à Boissy-la-Rivière (Photo © Le Républicain de l'Essonne).

Face au changement climatique qu’il devient de plus en plus difficile de ne pas voir, une grande partie de la population attend des actions.

Dans la loi d’accélération de la production d’énergie renouvelable, il est écrit dans l’article 15 que les zones d’accélération « contribuent à la solidarité entre les territoires et à la sécurisation de l’approvisionnement». Autrement dit, un territoire propice au développement d’ENR pourra difficilement refuser de jouer sa part, si l’on se réfère à ce principe de solidarité.

Cela tombe bien, parmi les plus jeunes citoyens essonniens, sur ce sujet, l’attente est forte. «Qu’est ce qu’on attend pour agir ? Tout le monde sait qu’il y a une urgence et pourtant rien ne bouge », s’inquiète Chlöé, une étudiante étampoise.

Des éoliennes, des méthaniseurs ou des fermes solaires, aucune source d’énergie n’a leur préférence. «On va avoir besoin de toutes les énergies possibles. Si on a des œillères et qu’on se met des limites, on n’est pas prêt de régler le problème », complète Adhmed, à Dourdan.

Les questions environnementales touchent particulièrement les jeunes populations, qu’ils soient mineurs ou majeurs. Lors d’une élection dans un Conseil municipal des enfants, cette thématique est en général abordée par tous les élèves sans distinction d’origine ou de classe sociale.

Aussi, le retard pris par la France sur le sujet les agace. Dans un sondage mené par OpinionWay pour l’Ademe en juin dernier, 75% des jeunes exprimaient une forme de ressentiment à l’égard des générations qui les ont précédés qu’ils considèrent comme «responsables» de la situation actuelle «insouciantes», ou encore « ayant ignoré les premières alertes sur les écosystèmes».

«Des fois, on se demande s’ils ne cherchent pas des excuses pour ne pas agir jusqu’au bout et ne pas reconnaître leur responsabilité. Mais la réalité, c’est que c’est notre avenir et celui de la planète qui est en jeu, il serait temps qu’ils le comprennent», conclut Martin, étudiant en BTS électrotechnique.