Essonne : un programme de 58 actions pour changer le visage de...

Essonne : un programme de 58 actions pour changer le visage de la RN20

0
PARTAGER
La RN20 à hauteur de Boissy-sous-Saint-Yon.

D’ores et déjà, le PPA signé le jeudi 9 mars contient 58 actions à mener au cours des années à venir.

D’un bout à l’autre de la RN20, il y a beaucoup à faire. Les deux années de travail en amont de la signature du PPA ont permis d’établir un programme de 58 actions. Mais parmi celles-ci, il y a des priorités. «Il faut faire évoluer les mobilités. Aujourd’hui, nous avons en moyenne 1,3  usager par véhicule. Il nous faut développer les transports collectifs avec pour ambition de faire de cet axe un axe de transport public entre le domicile et le travail», souligne François Durovray, président du Conseil départemental de l’Essonne.

Plus de bus, plus de voies dédiées, favoriser le covoiturage, créer des stations multimodales facilitant l’accès aux transports, figurent ainsi au rang des priorités. Les aménagements pour les cyclistes et les piétons ne sont pas oubliés non plus.

La route doit également changer pour être plus sûre. De nombreuses créations ou aménagements d’échangeurs et des requalifications de tronçons sont prévus de Massy à Etampes en passant par Saint-Germain-lès-Arpajon. D’un point de vue environnemental, le programme veut gérer la question du ruissellement des eaux pluviales, la lutte contre les dépôts sauvages de déchets, ou l’embellissement des abords de l’axe.

D’une manière générale, la RN20 ne doit plus être une fracture, mais un trait d’union. Le projet de requalification de l’axe au niveau de Boissy-sous-Saint-Yon prévu pour 2024 en est un exemple, avec une étroitisation des voies de circulation et des aménagements pour un développement plus durable. Cela passera aussi par l’installation dès 2023 de radars avec verbalisation automatique sur cette section limitée à 70 km/h.

Parmi les autres actions évoquées, la création de murs anti-bruit avec des panneaux photovoltaïques, la réflexion sur la création d’une passerelle pour la desserte de la ZAC des Belles-Vues d’Arpajon-Ollainville vers le centre-ville d’Arpajon, ou l’aménagement de la place de l’Europe à Montlhéry.

Ne figurent pas dans ce programme la création d’une ligne de transport en commun en site propre (TCSP) que de nombreux élus appellent de leurs vœux, même si l’intégration de futurs arrêts pour ce TCSP est évoquée, ainsi que la création d’infrastructures de recharge de véhicules électriques, qui vont pourtant s’avérer indispensable alors que l’électrification du parc s’accélère.