Essonne : une chaîne Youtube pour réconcilier le grand public avec la...

Essonne : une chaîne Youtube pour réconcilier le grand public avec la science

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Il y a six mois, trois jeunes chercheurs ont créé une chaîne de vulgarisation scientifique. Yanis, l’un d’entre eux, a étudié les neurosciences à Orsay.

« Aujourd’hui les gens ont une défiance vis à vis de la science, car les scientifiques ont du mal à communiquer. » Yanis Khenniche est chercheur à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière. En décembre, il a créé Le Malin Génie, une chaîne Youtube, dans le but de réconcilier le public avec la science. Un projet mené à l’origine par deux autres camarades rencontrés lors de ses dernières années d’études, Omar El Hamoui et Adrien Podevin, que l’Evryen Yanis a rejoint à l’automne dernier.

Adrien (à droite sur la photo) était étudiant à Nantes (44), Omar (à gauche) à Cergy  (95) et Yanis (à droite) à Orsay. Leurs chemins se sont croisés dans le cadre de l’Association fédérative nationale des étudiants universitaires scientifiques, où le premier était président, le second vice-président et le troisième en charge de la médiation scientifique. « A la fin du mandat de 2017, nous avons décidé de prolonger nos engagements à travers une chaîne Youtube« , raconte Yanis. Bien que ce genre de contenus vidéos existent déjà sur la toile, ces jeunes de 24 et 25 ans se démarquent : « Notre idée est de contrer les idées reçues sur la science, et de les comprendre au niveau sociétal, économique et politique« , détaille le chercheur.

Des vidéos de dix minutes en moyenne

Dans leur première vidéo (ci-contre), publiée en mars, est abordé le sujet de l’homéopathie. Ont aussi été vus les thèmes des régimes alimentaires, de l’expérimentation animale, des ondes électromagnétiques… Conscients du regard du public sur la science, ils essayent sans cesse de rendre leurs contenus mensuels plus attrayants : « Notre première vidéo durait 22 minutes et n’était pas assez dynamique. Désormais, nous publions en moyenne des contenus de dix minutes, mais tout dépend du sujet« . En tant que chercheurs, les auteurs sont très pointus sur les sources qu’ils utilisent et qu’ils mettent à disposition. « Nos vidéos sont à considérer comme des introductions, c’est au public d’aller chercher plus loin après« , fait savoir Yanis.

Leur dernière vidéo date d’il y a quelques jours et traite des jeux-vidéos : environ 7 minutes pour comprendre s’ils influencent le degré de violence du comportement des jeunes.  « Nous aimerions aussi parler des idées reçues sur le cerveau« , ajoute l’Evryen. Un sujet dense que l’équipe de scientifiques aimeraient traiter sous forme de mini-série.