Une collection exceptionnelle de masques à Ballancourt-sur-Essonne jusqu’au 7 novembre

Une collection exceptionnelle de masques à Ballancourt-sur-Essonne jusqu’au 7 novembre

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Le masque banning devait partir dans un musée au Canada. Son envoi est reporté.

L’association Le musée à travers champs a rassemblé plus de 50 masques traditionnels au sein de la médiathèque municipale Jacques-de-Bourbon-Busset de Ballancourt-sur-Essonne. A voir au plus vite.

Une exposition qui vaut le coup d’œil ! Le musée à travers champs expose de nouveau au sein de la médiathèque Jacques-Bourbon-de-Busset. Après avoir présenté les origines du manga en mai dernier, c’est au tour des masques traditionnels d’être mis en lumière. L’association organisatrice a fait appel à des collectionneurs passionnés comme David Godreuil qui travaille avec le musée des Confluences à Lyon. 

L’exposition est organisée par l’association Le musée à travers champs.

 

Jusqu’au mardi 7 novembre, les visiteurs de la médiathèque peuvent découvrir gratuitement des pièces exceptionnelles sous vitrine, sur les murs ou bien sur des tables d’exposition dans le hall d’accueil et dans la grande salle. 

Un tour du monde au fil des siècles

Les visiteurs ont la chance de pouvoir admirer des masques de momies et de sarcophages. Ce sont les pièces les plus anciennes de l’exposition. Lors du vernissage organisé le vendredi 20 octobre, Mathieu Poncin a précisé : « nous n’avons pas les premiers masques de l’humanité, car si on réfléchit à l’origine du mot “masque”, cela vient de mascara qui signifie “grimer” donc les premiers masques sont du maquillage ».

Un des masques du collectif de l’atelier sculpture-modelage de Ballancourt-sur-Essonne.

Plus de 50 pièces exposées

Les masques dédiés au théâtre asiatique côtoient ceux des adhérents de l’atelier de sculpture-modelage de Ballancourt-sur-Essonne. Le groupe présente son œuvre Tourbillon habituellement exposée dans la mairie. Il y a aussi des créations de carnaval sud-américain, de rites de passage, originaires d’Afrique, d’Océanie… Tous les continents sont représentés. Les matériaux utilisés sont souvent des pièces rares, exotiques pour les concepteurs : des coquillages pour des tribus vivant loin des plages, des perles venues d’Europe. Certains lecteurs inscrits à la médiathèque ont complété l’exposition avec leurs masques.

Des masques exceptionnels

Parmi les masques les plus impressionnants, il y a celui de l’ethnie de Bainnig habitant sur l’île de la Nouvelle-Bretagne en Papouasie Nouvelle-Guinée. C’est celui sur l’affiche de l’exposition. D’une hauteur d’1m15, le masque est utilisé dans le cadre des cérémonies de passage à l’âge adulte où les porteurs dansent autour d’un feu en braises. Des traces de cendre sont encore visibles. « Les collectionneurs recherchent des masques avec des traces de vie. Derrière chaque masque, il y a une histoire de la nature humaine, sourit Mathieu Poncin, président du Musée à travers champs. C’est un révélateur de soi face aux autres. » Cette œuvre va partir dans un musée au Canada, foncez voir l’exposition avant le 8 novembre.