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Evry-Courcouronnes : le réalisateur Akim Isker de retour dans son lycée pour sensibiliser les élèves à l’art

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La rencontre a eu lieu dans l'amphithéâtre du lycée.

Akim Isker a fréquenté le lycée du Parc des loges dans les années 90. Vendredi 20 janvier, il a passé deux heures avec des élèves de seconde afin d’aborder son parcours et répondre à leurs questions.

C’est vêtu simplement d’un sweat à capuche, d’un jean et de baskets blanches qu’Akim Isker a poussé les portes de son ancien établissement. « Je garde ma casquette parce que c’est un petit privilège, vous, vous n’avez pas le droit. Et j’ai toujours un couvre-chef, c’est mon style. » Devenu réalisateur, celui qui a fréquenté le lycée du Parc des loges dans les années 90 était de retour dans l’établissement pour l’association Un artiste à l’école.

Lancé en 2017, avec le parrainage du ministère de la Culture, le dispositif « s’inscrit dans une volonté de démocratisation culturelle, afin de rapprocher les jeunes générations de la création, de l’art et de la culture et de les sensibiliser aux métiers artistiques« , indique son site Internet. La rencontre entre l’ancien habitant des Pyramides et quatorze élèves de seconde option théâtre a été préparée en amont par Cécile Fruh, professeure d’arts dramatiques. Pour mieux connaître le travail d’Akim Isker, les lycéens ont visionné le long-métrage « L’enfant de personne », téléfilm diffusé sur France 2 en novembre 2021, qui porte sur la réalité des enfants placés.

« Revenir dans son ancien lycée c’est déjà bien, mais amener de l’art à l’école, c’est encore mieux »

« Comment avez-vous su que vous vouliez faire ça ?« , « Pourquoi avoir réalisé à la fois des téléfilms et des séries ?« , « Quel film vous a donné envie de devenir réalisateur ?« , « La dimension psychologique à l’écran est-elle importante pour vous ?« , « Comment se fait le choix des acteurs ?« , l’ont notamment interrogé les élèves. Contacté cette année pour la première fois par l’association, Akim Isker était ravi de découvrir l’existence du dispositif. « J’ai trouvé ça extraordinaire. Revenir dans son ancien lycée c’est déjà bien, mais amener de l’art à l’école, c’est encore mieux. Je pense qu’on manque d’éducation artistique en milieu scolaire.«