Malgré la défaite contre l’entente Feignies/Aulnoye (1-2), le FC Fleury 91 a validé sa montée en National samedi soir, Bobigny s’étant incliné à Beauvais (2-3) dans le même temps. Une première pour le club du président Pascal Bovis.
Guillaume Janin, l’arbitre de Fleury – Feignies/Aulnoye, vient de siffler la fin du match. Il est 19h50. Score final 2-1 pour les visiteurs. Les Floriacumois, certains de monter en cas de victoire ou de nul, attendent dans le rond central l’épilogue de Beauvais – Bobigny. Malgré un but inscrit dans les arrêts de jeu, les joueurs de la Seine-Saint-Denis s’inclinent 3-2 dans l’Oise pour la plus grande joie des supporters de Fleury qui scandaient déjà quelques minutes plus tôt « On est champions, on est champions ! ». A l’annonce du score par le speaker du stade Walter-Felder, c’est l’envahissement du terrain. David Vignes, l’entraîneur de Fleury, tombe dans les bras de ses joueurs qui troquent leur maillot de match par un t-shirt noir sur lequel est inscrit « Champions 2024-2025, accession en National 1 ».
Entouré de plusieurs dizaines de supporters, Enzo Bovis, le capitaine, accompagné de Romain Lelevé, Yoann Le Méhauté, Jonathan Rivas, Thibault Plisson et la mascotte Maurice, chantent à tue-tête avant de prendre la direction de la plateforme réservée à la presse. Michel Foucault, le responsable de la communication du FC Fleury 91, lance la présentation de « ceux qui sont entrés dans l’histoire du club ». Le staff d’abord avec un David Vignes qui exulte au moment de se présenter aux supporters restés nombreux sur le terrain. Puis c’est au tour des joueurs de se succéder. Jonathan Rivas et Théo Bloudeau agitent des fumigènes aux couleurs du club (noir et rouge). Yoann Le Méhauté et Kévin Farade, casquettes à l’envers, sont hilares. Marvyn Belliard est scandé par de jeunes supporters avant que Enzo Bovis ne fasse son apparition. Le capitaine floriacumois et enfant du club prend la parole pour s’adresser aux supporters : « Ça faisait neuf ans qu’on l’attendait pour le club, la ville, les bénévoles, le président, cette montée, elle est pour vous ! » Le défenseur de 31 ans n’était toujours pas redescendu de son nuage quelques minutes plus tard. De retour à la compétition après deux mois d’absence pour cause de blessure, le jeune papa a serré les dents. « J’attendais tellement ce moment que je n’ai pas ménagé mes efforts. Tu penses au club, à la ville… Cette montée est plus qu’un aboutissement », s’enthousiasme Enzo Bovis qui rempilera une saison de plus pour connaître le National.

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