Football : Les Ulis souffle le chaud et le froid

Football [N3] : Les Ulis souffle le chaud et le froid

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Malgré l'ouverture du score de Balla Cissokho en première période, les Ulis n'a pas su se mettre à l'abri et a concédé une deuxième défaite en trois journées. ©Jérémy Andrieux

Battus samedi après-midi à domicile par la réserve du Paris FC (2-3), les Ulissiens n’ont toujours pas décroché la moindre victoire en N3 après trois journées. Mais le staff reste confiant.

Les joueurs du CO Les Ulis ont montré deux visages ce samedi à domicile contre la réserve du Paris FC. Conquérants en première période, ils se sont complètement écroulés après la pause. « On doit se mettre à l’abri rapidement, regrette Hamasili Camara, l’entraîneur adjoint. Mais l’égalisation juste avant la pause nous a fait très mal. »
Bien en place durant les quarante-cinq premières minutes, les partenaires d’Alioune Ba ont mené la vie dure à la défense parisienne, même s’il faut attendre la 14e minute pour voir la première frappe du match — trop écrasée — de Yacine Bousnina, servi dans la profondeur par Balla Cissokho. Mais deux minutes plus tard, ce dernier ouvre la marque après un exploit personnel. Après avoir pris de vitesse Ange Chiesa, le défenseur central du Paris FC, il conclut par une frappe enroulée imparable qui finit dans le filet opposé (1-0, 16e).
Sous la houlette de leur arrière-garde Soukouna-Ouattara, ce dernier disputant son premier match avec le CO Les Ulis, les Essonniens contrôlent mais il faut attendre le dernier quart d’heure pour les voir de nouveau dans la surface adverse. Après une frappe contrée de Hbouch, sur le corner qui suit, le ballon erre dangereusement dans la surface avant d’être dégagé sur la ligne par un défenseur adverse (29e). Dans la foulée, Balla Cissokho, à la limite du hors jeu, est trop court devant le gardien parisien (30e). Puis Bousnina, sur un centre de Dole, est tout près de doubler le score mais Issifou détourne (38e). Les Ulissiens ont manqué le coche car, juste avant la pause, Kitengé trouve la tête de Mendy au deuxième poteau qui trompe Tchintcho qui n’avait rien eu à faire jusque-là (1-1, 45e+2).

Ragaillardis par cette égalisation, les visiteurs montrent un autre visage au retour des vestiaires à l’image de Pannafit qui oblige Tchintcho à une claquette (55e). Amorphes, les Ulissiens laissent les Parisiens faire le jeu et sur une action collective sur laquelle les Essonniens font preuve d’une passivité déconcertante, Owono donne l’avantage au PFC (65e, 1-2). De courte durée car, à la suite d’une faute d’Issifou sur Balla Cissokho, Bousnina égalise sur penalty (2-2, 70e). Le jeu s’intensifie alors, chaque équipe tentant de faire la différence. Manéné (81e) répond à Owono (79e) mais les Parisiens ont le dernier mot sur une tête de Mbala qui saute plus haut que tout le monde (2-3, 84e) avant que Oualengbé, parti à la limite du hors jeu, trouve le poteau de Tchintcho.

« Après le pénalty, on doit être capable de sécuriser le match nul mais on commet encore une erreur individuelle sur le troisième but car notre gardien doit sortir pour soulager sa défense », estime Hamasili Camara. Et malgré un bilan négatif (1n, 2d), le technicien essonnien reste confiant pour la suite de la saison : « On savait que les cinq premiers matchs de la saison allaient être difficiles car on était en retard dans notre préparation. Maintenant, au vu du jeu proposé, on n’est pas inquiet. Il faut juste être plus concentrés sur les phases arrêtées. » Seul petit bémol, la sortie sur blessure du défenseur central Ladjie Soukouna (cuisse)

Aymeric Fourel

LES ULIS – PARIS FC (b) : 2-3 (1-1). Arbitre : M. Danglade. Spectateurs : 100 environ.
Buts : B. Cissokho (16e), Bousnina (70e, s.p.) pour Les Ulis ; Mendy (45e+2), Owono (65e), Mbala (84e) pour Paris
Avertissements : B. Cissokho (44e), Manéné (89e) aux Ulis ;
Les Ulis : Tchintcho – K. Coulibaly, Ouattara, Soukouna (E. Cissokho, 75e), Brafine – Ba (cap.) (Hammou, 88e) – Dole (Bakayoko, 88e), Manéné, Hbouch (Séné, 62e) – Bousnina, B. Cissokho. Entr. : Niakaté.
Paris FC (b) : Nkambadio (cap.) – Issifou, Chiesa, Mendy, Kitengé – Soumahoro (El Mouttaqi, 73e) – Pannafit (Bangoura, 83e), Oualengbé, Owono, Farès – Baltazar (Mbala, 65e). Entr. : Lacan.