Grigny, première commune française à inaugurer une rue Christiane Taubira

Grigny, première commune française à inaugurer une rue Christiane Taubira

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Martial Gamiette, élu grignois à l'Evénementiel, serrant les mains de Philippe Rio, l'édile, devant Christiane Taubira.

Ce sont au total cinq rues, un jardin et une statue qui ont été inaugurés, samedi 13 mai, dans le tout premier cœur de ville de Grigny. Un moment historique, qui a été partagé avec l’ancienne garde des Sceaux, Christiane Taubira, dont une rue porte désormais le nom. 

Il y avait foule, samedi 13 mai, dans la cour de la Ferme neuve. Les élus grignois, ainsi que les riverains, étaient réunis en masse afin d’accueillir l’ancienne garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui a été sollicitée par la mairie dans le but de donner son nom à une rue. Si la proposition lui a déjà été faite par le passé, elle n’a répondu par l’affirmative qu’à la mairie de Grigny, notamment pour « la façon avec laquelle le maire crée les conditions physiques et urbaines d’une cohésion dans la ville« .

Car c’est ce dont il était surtout question, cet après-midi là. Outre l’inauguration de la rue Christiane Taubira, et celles de la Liberté, de l’Egalité et la Fraternité, ainsi que celle de Louise-Weiss, ou encore de la statue des Mariannes, c’est le nouveau quartier Cœur de ville-République qui était sur le devant de la scène.

Plus de dix millions d’euros investis

« Ce nouveau quartier résidentiel, commercial et culturel est à la jonction des quartiers de la Grande Borne, de Grigny II et du Village. Il sera celui de tous les habitants de la Ville« , fait savoir la mairie. Doté d’un jardin de 5 500 m2, de 100 arbres, d’une station de tram (le T12, en service d’ici décembre) et d’un pôle multiculturel d’ici 2026, ce centre-ville permet enfin à cette ville de 30 000 habitants d’être « comme les autres« . Pour la construction de ce quartier, qui s’étend sur cinq hectares et compte 300 logements (dont 206 sociaux), 10 millions d’euros HT ont été investis. « C’est une étape, pas un fin en soi« , prévenait Philippe Rio, gardant en tête les procédures judiciaires en cours pour les installations du supermarché O’Marché Frais et du cinéma Mégarama.

 

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