Nuisances aériennes : Une trajectoire étudiée pour réduire le bruit

Nuisances aériennes : Une trajectoire étudiée pour réduire le bruit

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L'objectif de la nouvelle trajectoire est de réduire les nuisances aériennes. ©DR

Au départ d’Orly, certains avions pourraient davantage survoler la fôret de Sénart.

C’est lors de la Commission consultative de l’environnement (CCE) de l’aéroport d’Orly du
16 juin, que tout a commencé. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a proposé une nouvelle trajectoire aux élus et associations présentes. L’idée : « réduire l’impact sonore pour les habitants des communes survolées, avec une nouvelle procédure pour les décollages face à l’est pour les avions allant à l’ouest », selon la DGAC. Mais les communes d’Etiolles, Saint-Germain-lès-Corbeil, Soisy-sur-Seine et Corbeil-Essonnes déplorent le manque de communication et surtout regrettent de ne pas avoir été invitées à donner leur avis alors que leurs villes seraient également touchées par ce changement.

En fait, la trajectoire dédiée, celle qui est enregistrée dans les ordinateurs de bord, n’est pas celle utilisée car elle serait difficile à mettre en place pour les avions : le virage vers l’ouest étant trop étroit. Les avions utilisaient une autre trajectoire. C’est cette dernière qui seraient donc optimisée. « Yerres est beaucoup survolée. Ce qu’on voudrait faire, c’est déplacer la balise qui se trouve sur la commune et la mettre sur la forêt de Sénart. Les avions devraient donc obligatoirement survoler cette zone très peu peuplée. Les avions prendraient là un maximum de vitesse et d’altitude, ce qui réduirait la pollution sonore pour les villes proches », explique la DGAC.

Pour l’association Avevy, qui veille aux nuisances aéroportuaires dans la région, « avec cette nouvelle balise située au dessus de la forêt, les avions passeraient aux mêmes endroits, mais avec une altitude supérieure. Il faut savoir que tous les 300 m le bruit au sol est divisé par 2 », explique Gérard Bouthier, président de l’association.

 

Plus d’informations à retrouver dans le journal ou notre édition numérique du jeudi 21 juillet.

3 COMMENTAIRES

  1. Je cite : « Il faut savoir que tous les 300 m le bruit au sol est divisé par 2 ».
    Pas vraiment : quand on double la distance par rapport à la source du bruit, celui-ci diminue de 6 décibels. L’intensité est donc 4 fois moins élevée, car elle est divisée par deux quand elle baisse de 3 décibels.
    L’échelle n’est pas linéaire, mais logarithmique.
    Un bruit de 100 décibels à 100 mètres est à 94 décibels à 200 mètres et à 88 décibels à 400 mètres, c’est-à-dire 8 fois moins intense qu’à 100 mètres.

  2. Bruit fatiguant et incessant sur le val d’Yerres. On voit les avions défiler à environ un avion toutes deux minutes à partir de 6h15. Le bruit est plus important quand les avions décollent. A ça s’ajoute la pollution chimique, celle-ci se propage et touche Paris aussi. C’est absurde, d’augmenter le trafic.
    Il n’ y a pas d’appareil propre. Tous les avions causent des nuisances sonores et chimiques.
    Il y a trop de riverains autour d’Orly et ça pourrit leur vie.
    Pourquoi ne pas développer Beauvais ? en prenant les leçons des erreurs qui ont été faites avec Orly ?

  3. Trop de pollution chimiques jetée sur toutes ces villes par les avions surtout aux décollages.
    Trop de nuisances causées par les bruits des avions qui décollent d’Orly.
    On se réveille quand les avions commencent à décoller. Pas possible de profiter de son jardin.
    Cet aéroport pollue trop et c’est dommage. Au lieu de réduire le nombre d’avions, on continue à l’agrandir. A paris on s’inquiète des pics de pollution et les avions d’Orly jettent des quantités énormes de pollution d’une façon continue tous les jours. Comment peut-on accepter tout ça ?
    une solution est de développer l’aéroport de Beauvais.