Rugby (Fédérale 2) : Ris s’impose sans la manière

Rugby (Fédérale 2) : Ris s’impose sans la manière

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A l'image de leur conquête en touche, les Rissois ont livré une prestation moyenne sans que cela les empêche de s'imposer à nouveau. ©A.F.

En décrochant une quatrième victoire de rang contre Versailles (24-9) dimanche après-midi à Latruberce, les Rissois ont fait un pas de plus vers les phases finales.

Le match

Délaissé par les équipes de l’USRO pendant plus d’un mois faute de terrain praticable, le stade Roger-Latruberce de Ris-Orangis a renoué avec la compétition dimanche après-midi. Une journée marquée par le dernier match de poule des féminines dans le championnat régional à X (victoire 59-25 contre Paris 15), disputé en même temps que celui de l’équipe fanion.
Des Rissois qui n’ont pas fait lever le public. Et pourtant, on aurait pu espérer un festival d’essais car, en moins d’une demi-heure, les joueurs du tandem Gomez-Martini avaient déjà inscrit deux essais en supériorité numérique. Le premier sur un ballon porté converti par le talonneur Julien Langlais à la suite d’une pénal-touche (11-3, 21e). Le second par le capitaine rissois à la conclusion d’un beau mouvement collectif initié par Arsène Saudel côté gauche avant que le ballon reparte sur l’autre aile (18-3, 25e). Pour son retour à la compétition après deux blessures à l’épaule  et aux quadriceps, le trois quart polyvalent de l’USRO s’est montré à son aise.
Les Rissois mènent donc tranquillement mais la machine va légèrement s’enrayer.  De plus en plus sanctionnés, les coéquipiers de Nicolas Chupin voient leur avance fondre, l’ouvreur versaillais Imanol Ribaut enquillant les pénalités (18-9 à la mi-temps).

En deuxième période, les débats s’équilibrent mais le match perd en intérêt. Le buteur rissois Andréa Viot maintient Versailles à distance (24-9, 60e) et sécurise ainsi une victoire importante — la quatrième de rang — dans l’optique de la qualification pour les phases finales. Il manque que l’essai du bonus offensif pour que l’après-midi soit pleinement réussie. Malgré une mêlée à 5 mètres (65e) et une pénal-touche à la même distance (80e), les Rissois ne parviennent pas à inscrire ce troisième essai. Mais à quatre matchs de la fin de la saison régulière, ils sont bien partis pour décrocher leur billet phases finales de Fédérale 2.

Aymeric Fourel

Les réactions

Antoine Gomez (manager de Ris-Orangis) : « Je ne vais retenir que les quatre points cet après-midi. Même si j’aurais signé pour une victoire avant le match, je suis déçu du jeu produit. On n’a pas réussi à enchaîner trois-quatre temps de jeu. On a été impatient. Il y avait largement la place de décrocher le bonus offensif. »

Andréa Viot (centre et buteur de Ris-Orangis) : « On réalise une bonne première mi-temps en inscrivant deux essais mais cette victoire a un petit gout amer car on n’a pas été capable de prendre le bonus. On n’a pas été assez tueur dans les zones de marque. On recolle à Antony (ndlr : 6e avec un point d’avance sur Ris, 7e) et on va tout faire pour aller chercher la qualification par nous-mêmes en allant gagner à Antony la semaine prochaine. »

La fiche technique

RIS-ORANGIS – VERSAILLES : 24-9 (18-9). Arbitre : M. Jacquemin (Ile-de-France). Spectateurs : 300 environ. Réserve : 6-13.
Evolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 11-3, 18-3, 18-6, 18-9 (mt), 21-9, 24-9.
Les points. Pour Ris : 2E Langlais (21e), Rodriguès (25e) ; 1T (25e) et 4P (11e, 18e, 50e, 60e) Viot. Pour Versailles : 3P Ribaut (13e, 33e, 40e).
Cartons blancs : Langlais (39e) à Ris ; Péchon (17e) à Versailles.
L’équipe de Ris-Orangis : Kohne – Périna, Rodriguès (cap.) (Poussines, 67e), Viot (Saudel, 74e), Saudel (Breton, 52e) – (o) Clavelier, (m) Boucheron – Chupin, Lacroix (Belabeb 47e-50e puis 69e) ; Favry, 60e), Jadot (Baptista, 60e) – Prévost (Naninck, 68e), Sévelin – Collard, Langlais, Hebal (Cigare, 60e). Entr. : Gomez et Martini.
L’équipe de Versailles : Verstraete – Jauneau (Pinchon, 36e), D’Argenlieu de Gyves, Péchon, Noirot – (o) Ribaut, (m) De Cointet (Clément, 58e) – Domon Klein (cap.), Guilain (Goutodier, 50e), Piéton (Sammarcelli, 60e) – De Soultrait (Cortade, 60e), Taillepied de Bondy – Sicot, Girault (Gallego Pascual, 50e), Quint (Rebahi, 60e). Entr. : Charrol et Pinot.