Rugby : La messe est dite pour Massy

Rugby [ProD2] : La messe est dite pour Massy

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Abongile Nonkontwana (sous les yeux de Fernandez Correa) et les Massicois ont connu une nouvelle désillusion à domicile. ©Jérémy Andrieux

Les Massicois ont frisé le ridicule vendredi soir à domicile. A 15 contre 14 pendant une heure, les Massicois ont été incapables de faire la différence contre Aurillac (7-19).

Sur un dernier baroud d’honneur, les Massicois tentent d’aller inscrire un deuxième essai synonyme de bonus… défensif. En vain. Car, après un nouvel en-avant, M. Beun renvoie les trente acteurs aux vestiaires. Genoux à terre, les Essonniens accusent le coup. Cette nouvelle défaite à domicile scelle leurs espoirs de maintien en ProD2. Les Massicois ne peuvent que s’en prendre à eux-mêmes. En supériorité numérique pendant une heure, ils sont passés complètement à côté de leur match. Et pourtant, les résultats de leurs concurrents directs (défaites de Carcassonne et Montauban à domicile) leur auraient été favorables en cas de victoire ce soir.

Aurillac, venu chercher la victoire pour se rapprocher des phases finales, ne s’est pas posé de question et fait mouche d’entrée par Dodson après un mouvement joliment construit (0-5, 5e). Une touche suivie d’un ballon porté avant que le jeu ne parte au large et Aurillac mène déjà au score. Les Cantaliens sont même tout près d’inscrire un second essai sur le ballon de réengagement récupéré par le très remuant Coertzen (5e).
Mais les visiteurs se retrouvent rapidement à treize (15e) sans que les Massicois n’en profitent. Toujours aussi maladroits en touche, les Essonniens grillent trois belles munitions aux abords de la ligne d’en-but aurillacoise (10e, 18e, 22e). Haydon-Wood gâche une autre cartouche en ne parvenant pas à trouver la touche. Et quand les Bleus et Noirs se décident à prendre les points au pied, leur buteur anglais se rate. Déjà mal inspiré sur un coup de pied parti en ballon mort (15e), il oublie d’abord le temps sur une autre pénalité (26e) puis manque les perches quelques minutes plus tard à une distance raisonnable (29e).

Dit Robaglia sauve l’honneur
Alors que les joueurs du RCME se retrouvent à nouveau en supériorité numérique après le carton rouge de Tison pour un plaquage dangereux sur Jacomme qui lui vaut un protocole commotion (30e), ils vont encore nourrir des regrets. D’abord sur un ballon porté qui échoue sur la ligne adverse (31e) puis sur un mouvement avorté par un en-avant de Nonkontwana (37e). Entre temps, Aurillac a creusé l’écart sur un essai de Rodgers (0-12, 34e).
Il reste quarante minutes pour inverser le cours du match. Mais en deuxième période, Massy ne va jamais être en mesure de refaire son retard malgré de bonnes intentions (54e, 63e). Pis, sur une nouvelle touche perdue par les Massicois, les Cantaliens réussissent à inscrire l’essai du bonus par Coertzen (0-19, 73e). La messe est dite, même si Dit Robaglia sauve l’honneur sur un essai anecdotique (7-19, 76e).

Aymeric Fourel

MASSY – AURILLAC : 7-19 (0-12). Arbitre : M. Beun (ligue Provence/Alpes/Côte-d’Azur). Spectateurs : 2 000 environ.
Evolution du score : 0-5, 0-12 (mt), 0-19, 7-19.
Les points. Pour Massy : 1E Dit Robaglia (76e) ; 1T Haydon-Wood. Pour Aurillac : 3E Dodson (2e), Rodgers (34e), Coertzen (73e) ; 2T Aucagne (34e, 73e).
Carton rouge : Tison (30e) à Aurillac. Cartons jaunes : Neisen (9e), Yobo (13e) à Aurillac.
L’équipe de Massy : Ortolan (Haydon-Wood, 75e) – Rozière, Jacomme (Sitauti, 30e-) Guillomot, Dit Robaglia – (o) Haydon-Wood (Sitauti, 55e), (m) Pichon (Boissinot, 65e) – Coetzee (Oulai, mt), Lam, Nollet – Chauveau (cap.) (Bruinsma, 65e), Nonkontwana (Tlili, 59e) – Vickos (Ferrer, mt), Chabeaudie (Duclieu, 11e), Corréa (Poipy, 48e). Entr. : Dimartino, Maréchal et Denoyelle.
L’équipe d’Aurillac : Neisen – Coertzen, Yobo, Niko, Gogoladze (Palmier, mt) – (o) Aucagne, (m) Delarue (Bouyssou, 56e) – Tison (cap.), Maïtuku (Cambon, 49e), Dodson (Tivoli, 55e) – Javakhia, Rolland (Singer, 61e) – Kartvelishvili (Daniel, 65e), Smith (Nioradze, 61e), Rodgers (Plantier, 49e). Entr. : Gontinéac, Lescure et Wanin.