Et si le jardin permettait d’avoir un complément de revenus ?

Et si le jardin permettait d’avoir un complément de revenus ?

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© Le jardin est la recette

La société « Le jardin est la recette », imaginée par deux femmes passionnées par la nature, permet aux amateurs de jardin de vendre leurs récoltes.

Orties, aneth, fenouil, ail, bourgeon de pin, fruits et légumes séchés… Aurélie Carrillo et Bénédicte Gory rachètent plus de 70 espèces de plantes sauvages auprès des particuliers pour les inclure dans des condiments secs : bouillons, mélanges aromatiques, pestos, toppings sucrés ou salés. Tous les produits sont vendus sur le site « lejardinestlarecette.fr« .

© Le jardin est la recette

Ceux qui se portent volontaires dans cette aventure sont nommés les jardiniers adhérents. Ils sont 230 à ce jour en France. Chacun plante, cultive, cueille et fait sécher ces « mauvaises herbes » avant de les envoyer au duo derrière Le Jardin est la recette.
Stéphanie, 50 ans, est artisan dans le Val d’Oise. Elle a rempli son formulaire d’adhésion en ligne à l’automne 2021. Pour cette accro au jardinage, ce système est une pure merveille. : « Elles privilégient les plantes anciennes, celles qu’on oublie et qui pourtant sont parfaites pour parfumer un plat ». Stéphanie envoie des cônes de houblon, des orties, de la mélisse, du laurier, du romarin et de la ciboulette. Le contrat est sans engagement de production, l’envoi se fait quand l’adhérent le souhaite.

© Le jardin est la recette

Pour faire partie des jardiniers adhérents, il faut être amateur, avoir un jardin de moins de 500 m² accolé à son logement et cultiver selon un cahier des charges strict, de manière la plus naturelle possible. Dans ce cas, les revenus engendrés par la vente de plantes sauvages ne sont pas à notifier aux impôts.