Elections sénatoriales 2023 : Daphné Ract-Madoux présente sa liste

Elections sénatoriales 2023 : Daphné Ract-Madoux présente sa liste

0
PARTAGER
Virginie Perchet, Laurence Benedetti, Riad Hatik, Daphné Ract-Madoux, Ronan Fleury, Fatima Bakhti et Michaël Mérigot.

Sénatrice de l’Essonne depuis février 2022, Daphné Ract-Madoux est à nouveau candidate pour les élections sénatoriales prévues le 24 septembre prochain. 

A ses côtés pour mener cette nouvelle campagne, on retrouve Ronan Fleury, adjoint au maire d’Evry-Courcouronnes, Laurence Benedetti, adjointe au maire de Villemoisson-sur-Orge, Riad Hatik, adjoint au maire de Saint-Pierre du Perray, Virginie Perchet, adjointe au maire de Bouray-sur-Juine, Michaël Mérigot, maire d’Ormoy-la-Rivière, et Fatima Bakhti, ancienne élue municipale de Villiers-le-Bâcle et membre du conseil de développement de la Communauté d’agglomération de Paris-Saclay.

Le Républicain: Cela fait 19 mois que vous êtes sénatrice, un temps restreint au cours duquel vous avez labouré le terrain, quel bilan tirez-vous des échanges de ces 19 mois ?

Daphné Ract-Madoux : «Un bilan d’une richesse incroyable. Je suis venue à la rencontre, aux quatre coins de l’Essonne, des maires et des élus (plus de 180 communes), tant en entretien pour prendre le temps, qu’en partageant des moments festifs. Et cela a été précieux pour nourrir mon travail au Sénat et sur le terrain. Les difficultés auxquelles sont confrontées les équipes municipales sont nombreuses : la complexité, le manque de stabilité de la fiscalité locale, les problèmes de recrutement, une transition sociale et écologique juste et les attentes de la population toujours grandissantes. Il faut faire confiance aux élus, aux initiatives locales et mettre en avant la différenciation dans nos territoires. La loi fixe un cadre, mais bien souvent le diable
se cache dans le détail du décret et cela coince. C’est ce qui s’est passé avec la loi et les décrets sur le zéro artificialisation nette (ZAN) et nous a poussé à proposer et faire adopter un nouveau texte pour la rendre plus réaliste et applicable.

Le Républicain: Au niveau parlementaire, votre action s’est déployée sur le plan sociétal, par exemple sur la constitutionnalisation du droit à l’avortement, et également sur les sujets environnementaux, par exemple lors du débat sur le projet de loi Productions d’énergie renouvelable ou le 0 artificialisation nette. Un équilibre que vous souhaitez continuer à cultiver ?

Daphné Ract-Madoux : Mon engagement sur les sujets sociétaux, environnementaux ou encore urbanistiques procède, je crois, de la même nécessité : tenter d’améliorer la vie des citoyens. Toutes ces thématiques sont liées et nous devons arrêter de traiter ces sujets en silo ou avec idéologie. Défendre les droits des femmes, s’engager contre les violences intra-familiales, le harcèlement scolaire ou contre les discriminations est fondamental dans mon action et je continuerai sur ces questions de société à accompagner leur évolution. Dans le même temps, la crise environnementale nous pousse à aller plus fort, plus vite en adaptant et repensant nos modèles (eau, urbanisme, forêt, mobilités, construction, urbanisme…) sans punir, ni complexifier la vie de nos communes ni des habitants. Nous faisons sur ces sujets de nombreuses propositions.

Le Républicain: Alors que vous vous inscrivez dans la majorité présidentielle, défendre cette voix au sein du Sénat majoritairement à droite, est-il essentiel selon vous pour les 6 prochaines années ?

Daphné Ract-Madoux : Je suis au MODEM depuis 2007 et ai rejoint la coalition de la majorité présidentielle en 2017. Nous croyons qu’il y a plus de richesse dans le pluralisme d’hommes et de femmes issus de courants et d’histoires politiques différentes qui partagent des valeurs et œuvrent pour un projet commun, comme au sein de l’équipe que nous présentons. C’est d’ailleurs le cas dans tous nos conseils municipaux, les élus viennent d’horizons différents et constituent des majorités de projets, pour les habitants. Cette ligne, c’est aussi savoir appuyer une politique quand elle est juste, tout en étant assez réactif pour l’infléchir. Et c’est ce qui guide mon action au Sénat. Il est évidemment
indispensable que la majorité y soit représentée et puisse se faire l’écho auprès du gouvernement des difficultés et des réussites du terrain