Essonne : la rentrée, aussi un rendez-vous commercial

Essonne : la rentrée, aussi un rendez-vous commercial

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School Buro Fournitures à Etampes.

En 2021, la rentrée scolaire représentait un chiffre d’ffaires de 603,5 millions d’euros selon l’institut GFK.

Il y a un an, le chiffre d’affaires de la rentrée avait progressé de 1,5%. Pour les acteurs du secteur, la rentrée scolaire est donc un temps fort de l’activité commerciale qu’il ne faut pas manquer. Du petit commerce à la grande distribution et jusqu’à Internet, les consommateurs adaptent leurs comportements.

« En fait la rentrée, c’est une période qui va de la mi-juin à la mi-septembre pour nous », confie Thierry Layet, de l’entreprise School Buro Fournitures à Etampes. Pour son entreprise, les collectivités sont les clientes principales, que ce soit pour les écoles ou les centres de loisirs, aussi la bataille pour le panier des familles est plus éloigné de lui que celui de l’approvisionnement qui se complique sur certains produits, et de la flambée des prix constatée.

A la librairie de Dourdan Le Temps Retrouvé, la perception de la rentrée est différente. « Nous avons des visites avec les prescriptions scolaires, cela permet d’amener des liquidités dans le commerce et surtout cela nous donne de la visibilité », souligne Sabine Onimus.

Dans la grande distribution, ce sont les particuliers qui sont la cible et la machine est bien rôdée. « La rentrée des classes, et plus globalement le retour des vacances, c’est un temps fort qu’il ne faut pas rater, c’est primordial pour nous », explique Gaspar Cerqueira, président du centre E. Leclerc d’Etampes.

Il confirme également l’étalement des achats sur une plus longue période. « Dans le passé, le plus gros rush c’était le soir de la rentrée. Aujourd’hui, les gens s’y préparent et c’est pour cette raison que dès la mi-juillet, nous mettons les produits en rayon. Les gens peuvent étaler leurs achats », souligne-t-il.

La concurrence du numérique est bien présente. Ainsi, pour y faire face, la grande distribution s’y positionne avec ses offres drive. Quant au pouvoir d’achat, on perçoit son évolution dans les produits achetés par les familles. « Les parents achètent un agenda ou un cartable aux couleurs d’une licence pour leurs enfants, et achètent ensuite des produits de notre marque pour réduire le montant du panier », confie Gaspar Cerqueira.

Quant aux commerces d’habillement, « l’effet rentrée n’existe plus », avoue Pascal Martinsky de la boutique de chaussures Own History à Dourdan. Pour son commerce, c’est toute l’année qu’il faut se positionner et se battre pour développer son activité.