Les coulisses du crime en Essonne : « Un véritable chef d’œuvre...

Les coulisses du crime en Essonne : « Un véritable chef d’œuvre » de la contrefaçon

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L’atelier « secret » installé au sous-sol du pavillon à Montgeron. ©Banque de France
  • Durant plus de 50 ans, après une quinzaine d’années de traque, les forces de police ont mis fin aux activités frauduleuses de Czeslaw Jean Bojarski surnommé le Rembrandt de la fausse-monnaie, après avoir marqué l’histoire financière et judiciaire de la région parisienne et celle de la banque de France…

Malgré la mobilisation des policiers et gendarmes à l’échelle de l’Hexagone, le(s) faussaire(s) demeurent introuvables. Au début des années 60 apparaissent les premières fausses coupures de… 100 Nouveaux Francs dites « Bonaparte », type 1959. Les faux billets sont de nouveau d’une qualité hors du commun, « un véritable chef d’œuvre » de la contrefaçon reconnaissent les experts de la Banque de France, à tel point que les professionnels de la numismatique ont bien des difficultés à les repérer !
Fait exceptionnel, le général de Gaulle, président de la République, ordonne à la Banque de France de payer les billets en raison de leur « similitude parfaite ». L’établissement bancaire publie, au mois de janvier 1964, un communiqué dans la presse annonçant que « les porteurs de bonne foi », possédant ces faux billets pourront être remboursés, ceci afin de ne pas obliger le public à se préoccuper des caractéristiques difficilement décelables pour un néophyte, remboursement effectué jusqu’au 15 octobre 1964.

Retrouvez la suite de l’histoire de ce fait divers marquant de l’Essonne dans l’édition du jeudi 13 août.