Le Républicain

Arpajon : un Gilet jaune face aux policiers

Alexandre Nikichuk (à droite) à la sortie du commissariat.

Alexandre Nikichuk a été convoqué lundi 8 avril au commissariat d’Arpajon.

Il est sorti tout sourire : Alexandre Nikichuk, Gilet jaune installé sur le rond-point de la Croix-Blanche, a été convoqué lundi 8 avril au commissariat d’Arpajon, pour être auditionné suite au collage de photos de manifestants éborgnés sur la permanence de Laëtitia Romeiro-Dias, députée, à Brétigny-sur-Orge le samedi 2 février.

« Une procédure exceptionnelle »

« J’ai expliqué que je n’avais pas collé ces affiches, et que je n’étais pas là au début de l’action, assure à sa sortie ce militant d’Attac (Association pour la taxation financière et pour l’action citoyenne) et de La France Insoumise, de 84 ans. Ce que les copains ont fait, c’est scotcher des affiches qu’on enlève facilement, ils n’ont rien cassé. On dégrade rien.»

David Libeskind, son avocat et le fondateur du collectif « Robes noires et Gilets jaunes », parle d’une « procédure exceptionnelle. Il a été convoqué dans le cadre d’une infraction mais c’est juste pour leur enquête. Beaucoup de mes clients, à qui on reproche des choses plus graves, sont auditionnés par un brigadier. Lui a été reçu par la major. » « Je lui ai offert deux badges de Gilets jaunes, sourit Alexandre Nikichuk, avant (…)

Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 11 avril.

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