Interview : au festival Essonne en Scène, Wakan Tanka veut « interagir...

Interview : au festival Essonne en Scène, Wakan Tanka veut « interagir au maximum avec le public »

0
PARTAGER
Waka Tanka signifie "le grand esprit" en Sioux. «Cela évoque quelque chose d'omniprésent mais pas omnipotent. Comme la musique, qui est partout sans être imposée. »

Erwan, Chris et David, respectivement chanteur-guitariste, batteur et claviériste du groupe Wakan Tanka, représenteront le département au festival Essonne en Scène. Ils seront sur scène le samedi 29 juin.

Le Républicain : Comment est né Wakan Tanka ?
Erwan : On s’est rencontrés à la Fac d’Evry, en 2013, on était en musicologie. On a monté un premier projet, sous un autre nom, avec d’autres musiciens.
Chris : On a joué pendant un an et demi, mais on s’est retrouvés à trois quand on a eu envie de quelque chose de plus sérieux, avec nos propres compositions.

Le Républicain :  Et d’où vient ce nom ?
Erwan : Ça veut dire « le grand esprit » en Sioux. Quand on a créé le groupe, on a croisé plein d’œuvres, de récits amérindiens, et la signification du mot nous a parlé. Ça évoque quelque chose d’omniprésent mais pas omnipotent.
Chris : Comme la musique, c’est partout sans être imposé.

Le Républicain : Comment définir votre musique ?
David : Bonne question ! [rires]
Erwan : C’est du rock à claviers…
David : Il y a une base rock, mais nous avons plein d’influences.
Chris : Oui, on ne se met pas de barrières.
Erwan : L’idée c’est de laisser éclater l’énergie, on peut vouloir mettre un ambiance électro comme des inspirations jazz.

Le Républicain : Comment avez-vous été sélectionnés pour Essonne en Scène ?
Chris : On se le demande encore !
Erwan : On a été choisis par un jury de représentants du Département, des gérants de salles de concert de l’Essonne et des Francofolies.
Chris : On avait répondu à un appel à candidature.
Erwan : Puis on a attendu jusqu’à fin mai, où on a reçu un appel d’Aurélie Gros (vice-présidente en charge de la culture) qui nous a annoncé qu’on était pris.

Le Républicain : A Essonne en Scène, vous allez vous produire avec de grands noms comme Shaka Ponk ou Hyphen Hypen. Pas trop stressés ?
Erwan : Il y a toujours de la pression, mais ce n’est pas invivable. L’an dernier, on a fait le Download Festival à Brétigny-sur-Orge et cela nous a beaucoup aidés à appréhender les grosses dates.
David : Dès qu’on a eu la date, on a su ce qu’on avait à mettre en place, en terme d’organisation et de préparation.
Erwan : Surtout que le Rack’am de Brétigny-sur-Orge nous accompagne et nous aide bien.

Le Républicain : Justement, que vous a apporté cette expérience du Download Festival ?
Erwan : Ça nous a donné du poids sur le marché et nous a apporté beaucoup d’expérience sur scène mais aussi comme structure.
Chris : Ça a sans doute joué pour notre sélection à Essonne en Scène.
Erwan : Mais depuis nous avons aussi fait une tournée en Bretagne, joué à Limoges, Poitiers, Montpellier, en Belgique…

Le Républicain : A quoi peuvent s’attendre ceux qui vous connaissent (ou non) lors d’Essonne en Scène ?
Erwan : On a un set de 40 minutes, prévu le samedi 29 juin de 18h30 à 19h10. Forcément, on va défendre notre nouvel EP, « River ».
Chris : Mais le set a surtout été construit pour qu’on puisse interagir au maximum avec le public.
Erwan : L’objectif est de passer un bon moment avec les spectateurs, au soleil espérons.

Le Républicain : Quelle est la suite pour Wakan Tanka ?
Erwan : On a d’autres dates qui vont arriver à la rentrée. Un clip aussi, qui est tourné et en post-production pour l’instant. On donnera des news en septembre.