Marolles-en-Hurepoix : Laurent Belloco rêve de revoir le Maroc

Marolles-en-Hurepoix : Laurent Belloco rêve de revoir le Maroc

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Laurent Belloco (1er à gauche) aux côtés de ses collègues du centre technique municipal de Marolles-en-Hurepoix.

Laurent Belloco, Marollais, espère participer une nouvelle fois au Bab el Raid, une course d’orientation dans le désert marocain.

Souvent, le plus dur dans un raid automobile, ce n’est pas la course en elle-même, mais sa préparation ! Laurent Belloco peut en attester. Ce Marollais, responsable du centre technique municipal (CTM), a participé en 2018 au Bab el Raid, une course d’orientation dans le désert à l’aide d’un livre de bord. Et il veut retenter l’aventure marocaine en 2020 ! Mais pour être présent sur la ligne de départ, avec sa Fiat Cinquecento et son cousin Jean-Michel Zamora, habitant de Cannes, Laurent Belloco doit trouver des partenaires pour boucler son budget de 6 000 €. « Ceux qui nous avaient suivis financièrement la première fois le refont, se satisfait-il. On cherche actuellement des partenaires, mais c’est difficile. On espère être sur la ligne de départ le 8 février 2020. Mais si nous n’avons pas les fonds, on décalera ce projet d’un an. » Une issue qui ressemblerait à un déchirement pour cet amoureux des rallyes.

6 000 € à trouver

« Je ne connaissais pas du tout le Maroc, et j’en suis tombé amoureux, souffle-t-il avec une émotion non dissimulée. Quand je suis rentré, j’avais le cafard. Là-bas, dans leurs yeux, ça brille, cela nous fait prendre conscience de la chance qu’on a. » Au-delà de la conduite, ce périple marocain se veut solidaire, avec la plantation de palmiers-dattiers, financés grâce aux dons récoltés avec le départ. « C’est un moment émouvant, magique, ces paysans ne font même pas ça pour eux, ils le font pour la génération suivante, continue Laurent Belloco. De plus, je vais retrouver les palmiers que j’ai plantés, on leur a mis une étiquette. Les dons permettent aussi la couverture progressive d’une canalisation d’eau potable, qui était à l’air libre et donc touchée par le sable. » Ne reste plus qu’à boucler le budget, pour revivre pareille aventure.

Retrouvez cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 22 août.