Deux Massicoises fabriquent des masques chirurgicaux imperméables

[Coronavirus] Deux Massicoises fabriquent des masques chirurgicaux imperméables

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Cette activité permet a la Massicoise de 75 ans de s'occuper.

Alors que l’Hexagone fait face à une pénurie de masques de protection en pleine pandémie du Covid-19, une mère et sa fille originaires de Massy ont décidé d’en confectionner elles-mêmes.

Depuis quelques jours, le cliquetis de la machine à coudre est sans arrêt. Se sentant « impuissantes » devant la crise sanitaire qui touche la France, deux Massicoises ont décidé d’agir. Jacqueline Denkic et sa mère confectionnent des masques chirurgicaux imperméables. A l’aide d’une machine à coudre, de fil et d’une paire de ciseaux, elles espèrent en fournir au moins une centaine. Une quarantaine a déjà été fabriquée par les deux femmes.

« C’est de la fabrication artisanale« , explique modestement Jacqueline. Âgée de 49 ans, elle est à l’origine de Neutralit, une marque de protège-couette contre les fuites urinaires. « J’utilise mon stock de housses anti-bactériennes. Ma mère avait un ancien modèle de masque, alors on a fait son patron et on se base dessus. J’ai commandé des élastiques pour le contour des oreilles et le ruban biais. » Une activité qui permet également à sa mère de s’occuper en cette période de confinement. « Elle aime servir, du coup ce sont des petits objectifs qu’elle se donne chaque jour« , ajoute Jacqueline. Quotidiennement, la dame de 75 ans peut fabriquer jusqu’à huit masques. « Elle adapte la fabrication comme elle veut et surtout comme elle peut.  »

Une quinzaine de masques est confectionnée tous les deux jours.
48 heures sont nécessaires pour la fabrication de 15 masques.
Lavables au savon et à l’eau chaude 

Imperméables, les masques seront lavés préalablement par Jacqueline a 60 degrés, puis ensachés individuellement. Les personnes qui les recevront, à savoir « les médecins, vétérinaires, infirmières, boulangers ou caissières« , pourront les réutiliser, à condition de les laver à une température maximale de 90 degrés. Le tout sans javel ni lessive, mais plutôt avec du savon et de l’eau chaude. Concernant la distribution des masques, c’est encore à l’étude : « Je me déplacerais. Il faut que j’organise tout cela de manière pratique« .

Si vous souhaitez leur donner un coup de main, envoyez un mail à [email protected].