Boigneville : la Région lâche les chevaux

Boigneville : la Région lâche les chevaux

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Les Ecuries des Carneaux espèrent également organiser de nouveaux concours de voltige et d'attelage.

Les Ecuries des Carneaux vont bénéficier de 106 000 € d’aides pour la création d’un manège. Une aubaine pour la structure boignevilloise.

C’est une première. En 2020, la Région Ile-de-France a décidé de soutenir financièrement la modernisation de centres équestres. « L’objectif est, comme dans d’autres sports, de donner accès aux Franciliens à des infrastructures sportives de qualité, écrit la Région. Ce soutien est aussi un enjeu majeur dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques 2024, puisque quatre épreuves équestres de Paris 2024 se dérouleront dans le cadre prestigieux du château de Versailles. »

L’équithérapie confortée

Construction de manèges, modernisation des écuries, réhabilitation… Au total, dix-sept centres en Ile-de-France se partagent 1,3 million d’euros de subventions cette année. Dont deux en Essonne : « Audrey Blum Horse Stade » à Dourdan et les Ecuries des Carneaux à Boigneville. 106 000 € sont accordés à cette dernière pour la création d’un manège et la reprise de ses abords. Soit 48,7 % d’aides. « Ce sera une aire d’évaluation correcte pour travailler les chevaux, assure Benjamin Lhomme, président de l’association des Ecuries des Carneaux. Il y a un double objectif : travailler de tout temps, car aujourd’hui quand il pleut, nous devons annuler les cours, et développer l’activité handicap. Avec le manège, un treuil sera installé pour pouvoir élever les personnes handicapées moteur. »

La structure boignevilloise est l’une des rares du secteur à pratiquer l’équithérapie (ndlr : soins psychiques et de médiation par les chevaux). Elle accueille fréquemment des groupes de jeunes autistes ou encore des individuels. Le manège confortera cette activité, et permettra d’accueillir tout le monde.

Depuis le sortir de l’été 2019, les travaux ont très peu avancé. « Nous attendions la réponse pour cette subvention, reprend-il. Sans cet argent, nous aurions dû répartir nos budgets différemment. Là, nous pouvons avancer plus rapidement. »

Retrouvez cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 20 février.