Essonne : à Arpajon, on fait passer les messages de précaution et...

Essonne : à Arpajon, on fait passer les messages de précaution et de soutien

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Sur les vitres de l'appartement ce rappel : il faut se laver les mains !

Confinés dans leurs logements avec leurs enfants, les Essonniens s’occupent. A Arpajon dans la cité des Grouaisons ou rue Abel-Cornaton, certains ont pris des initiatives pour transmettre les messages importants à la population depuis le début de cette semaine..

Dans le quartier des Grouaisons cette famille est confinée dans son appartement avec 2 enfants de 7 ans et 16 mois. « Nous avons l habitude en temps normal de faire des activités manuelles avec Malo. Je lui ai demandé  quelle était pour lui la consigne la plus importante a faire passer aux autres enfants de la cité et il a répondu de ne pas sortir, puis de se laver les mains. Nous avons donc opté pour le message facile et important « je lave mes mains » », explique Carole. Un petit rappel pour les passants donc, mais aussi un bon moyen pour ancrer cette habitude à la maison.

Plus loin, rue Abel-Cornaton Laëtitia a eu une autre idée pour son fils scolarisé en classe de CE1. « Pour fêter le 100e jour d’école, les enfants doivent faire une accumulation de 100 objets et ensuite faire une création d’art plastique. Dans ma tête cela a fait tilt, je me suis dis cent mille mercis c’est pas mal aussi. Mon fils a donc fait sa création et nous avons fait une activité commune avec les 3 enfants pour dire merci aux soignants », explique-t-elle.

Elle y voit aussi un signe politique pour reconnaître le rôle des soignants tout le temps et pas seulement dans cette période de crise. « Maintenant, les soignants sont là, présents, et répondent à l’urgence tant bien que mal. Il est donc important de reconnaitre que les services publics sont essentiels avec la vie de la société et d’arrêter le massacre en cours », souligne-t-elle.

« En tout cas, le plus important c’est soutenir les soignants dans cette lutte. Donc , ce message coloré et fais avec mes mômes et le minimum que l’on peut faire », conclut Laëtitia.