Essonne : la fin d’une année au son du hip-hop pour les collégiens de La Norville

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La restitution du projet hip-hop mené par une centaine d’élèves du collège Albert-Camus, de La Norville, a eu lieu le vendredi 16 juin à la salle des fêtes d’Avrainville.

Le hip-hop, c’est plus qu’un genre musical, c’est une culture qui se décline dans de nombreuses pratiques artistiques mais qui est, pour beaucoup, un véritable mode de vie reposant sur les valeurs de paix, d’amour, d’unité et surtout de fun. Toute l’année, avec leur professeur d’anglais Adeline Paget, une centaine d’élèves de l’établissement, de la 6e à la 3e  ont travaillé sur le hip-hop.

Vendredi soir, devant un public nombreux composé à la fois des parents et des copains, les élèves ont démontré ce que cette année leur avait apporté : des nouveaux moyens d’expression, que ce soit par les mots ou par le langage corporel, ou par la création artistique.

Susciter des échanges

«Quand on voit l’évolution de certains élèves, ils méritent qu’on les applaudisse très fort. J’ai été très impressionné par la maturité et la bienveillance dont ils font preuve », confiait Da’Pro, rappeur qui a travaillé avec eux. Plusieurs messages forts sont sortis lors de la restitution, comme « grâce au respect nous pouvons conserver la paix », ou « pas besoin de popularité pour se sentir aimer», clamés haut et fort. Des messages propres à l’adolescense, sur l’angoisse du lendemain, que ce soit la peur de réussir ou celle de tout perdre, sur le regard des autres, ont été évoqués.

La danse, et les battles propre à la culture hiphop, au cours desquelles ont se défie en dansant, ont également été un autre temps fort de la soirée, très apprécié de tous. «Il s’est vraiment passé quelque-chose au cours de cette année. Mes collègues qui ont fait passer l’oral aux élèves ont vraiment ressenti le vécu et l’expérience de cette année », souligne Adeline Paget.

Et les parents l’ont ressenti également, avec de nombreux retours. « Les élèves ont découvert que leurs parents connaissaient cette culture, cela a créé des liens de complicité et suscité des échanges entre eux », conclut-elle. C’est le propre de l’Art, et la démonstration de la réussite de ce projet mené tout au long de l’année.