Essonne : Un laboratoire scientifique au service de La Chapelle de Milly-la-Forêt

Essonne : Un laboratoire scientifique au service de La Chapelle de Milly-la-Forêt

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Le président des Amis de La Chapelle François Orcel, l'équipe LRMH avec Clémantyne Aubry, David Giovannacci, Witold Nowik et Dominique Bouchardon.

Toute l’équipe du laboratoire de recherche des Monuments Historiques est aux petits soins de la Chapelle Saint-Blaise-des-Simples.

Ils ont travaillé sans relâche de 15h à minuit passé le 21 février dernier. « Nous réalisons une première couverture photo classique pour pouvoir se repérer, par la suite, avec différentes méthodes d’imageries scientifiques, plus ponctuelles », explique Witold Nowik, responsable du pôle scientifique, peinture murale et polychromie du laboratoire de recherche des Monuments Historiques, entouré de toute son équipe.

Et pour faire leurs photos en fluorescence et ultra-violet et mettre en évidence toutes les parties repeintes, l’équipe a besoin d’un maximum d’obscurité. « Il y a eu beaucoup d’interventions sur cette peinture depuis qu’elle a été créée en 1959 par Jean Cocteau. Il y a eu plusieurs restaurations surtout sur la partie basse. Il y a même des enduits qui ont été changé dans plusieurs endroits au cours du temps », précise le responsable du pôle.

L’ensemble des murs analysés

La restauratrice qui est déjà intervenue l’an dernier a réalisé un très grand travail sur tout l’historique des peintures du poète académicien. « Elle a cartographié les différents enduits qui ont été changés sur toutes les parties visibles. On va donc essayer aujourd’hui de mettre tout cela en évidence plus précisément avec la thermographie stimulée », ajoute Witold Nowik.

Grâce à cette méthode, le laboratoire va pouvoir rajouter des compléments de connaissance à la restauratrice. « La restauratrice prépare d’ailleurs un rapport où ses observations vont être reportées sur un relevé graphique d’altération. Et nous, nous allons essayer d’aller un peu plus loin que ce qu’elle peut visualiser par la surface, pour voir en profondeur s’il n’y a pas de désordres derrière les couches de peinture ». Les imageries de l’équipe du laboratoire vont donc permettre de documenter chaque centimètre carré des murs de la chapelle avec beaucoup de précision.

Retrouvez l’intégralité de cet article et les infos pratiques dans nos éditions papier et numérique du jeudi 8 mars.