Essonne : disparition de Claude Fauconnier, maire du Plessis-Saint-Benoist

Essonne : disparition de Claude Fauconnier, maire du Plessis-Saint-Benoist

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Claude Fauconnier (© Le Républicain de l'Essonne).

Claude Fauconnier, maire du Plessis-Saint-Benoist, est décédé le dimanche 28 mai dernier.

Agriculteur et maire, Claude Fauconnier faisait partie du paysage sur le plateau à l’ouest de l’Etampois Sud-Essonne. Touché par la maladie, il est décédé brutalement ce dimanche 28 mai, il avait 70 ans. 

Simplicité, humilité et franchise sont quelques-uns des mots qui reviennent le plus dans la bouche de ceux qui l’ont côtoyé. Attaché aux traditions, à la Beauce et à son village, Claude Fauconnier n’était pas moins un homme ouvert d’esprit. Il était fier, depuis l’élection municipale de 2020, d’être à la tête d’un Conseil municipal qui comportait 6 femmes pour 5 hommes. Il avait même décidé de prendre trois femmes pour adjointes, un cas unique dans toute l’Essonne. Maire depuis 2008, il a passé plusieurs décennies à la table du Conseil municipal du village.

Dans sa commune, il œuvrait avec humilité, sans jamais se mettre en avant. Ainsi en 2016, c’est sur l’insistance de son équipe municipale qu’il organise pour la première fois la cérémonie des vœux du maire. Ces dernières années, il avait mené avec ses collègues un gros dossier avec la création d’une nouvelle station d’épuration dans le village livrée en 2017.

Sa disparition a touché ses collègues. Nicolas André, maire d’Authon-la-Plaine depuis 2018, était particulièrement ému. « J’ai appris cette nouvelle avec une grande tristesse. J’apprenais beaucoup de lui. C’était un homme d’une grande simplicité, avec beaucoup d’expérience avec qui je partageais beaucoup de choses », avoue-t-il.

Ceux qui rencontraient Claude Fauconnier pour la première fois pouvait avoir la sensation d’un homme bourru, de peu de mots, mais une fois la confiance établie, la capacité d’analyse, l’intelligence et l’humour étaient omniprésents dans les échanges que l’on pouvait avoir.

Souffrant ces derniers temps, il s’inquiétait de ne pas pouvoir mener à bien sa récolte dans les semaines à venir. « La plaine est belle », confiait-il il y a quelques jours, à un collègue agriculteur, après un tour de ses champs. Une vision qui lui a certainement apporté du réconfort. 

Avec cette disparition, une élection municipale complémentaire va devoir être organisée afin de retrouver 11 conseillers municipaux autour de la table, puis élire un nouveau maire.

A sa famille et à ses proches, l’ensemble de la rédaction du Républicain de l’Essonne adresse ses sincères condoléances.