Sainte-Geneviève-des-Bois : La fin proche de la crèche hospitalière

Sainte-Geneviève-des-Bois : La fin proche de la crèche hospitalière

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La crèche hospitalière du Perray-Vaucluse fermera ses portes le 31 août prochain. Les parents devront se replier sur d’autres établissements pour la garde de leurs enfants.

Bientôt, la crèche hospitalière du Perray-Vaucluse ne sera plus. A l’origine de cette décision : une réorganisation des services (un projet de regroupement des services en partenariat avec les hôpitaux de la Maison-Blanchet et Sainte-Anne, appartenant tous les deux au même groupement hospitalier des territoires et de ce fait beaucoup de salariés délocalisés dans Paris intra-muros) ; ainsi qu’un taux d’occupation des berceaux passé à 50%.

En réaction à cela, la CGT a lancé une pétition en ligne qui a déjà recueilli plus de 400 signatures. Dans « Crèche à sauver !« , le syndicat évoque un contexte petite enfance déjà tendu dans la région. « 75 berceaux menacés à court terme […] 400 000 places de crèche manquantes en France ! Et l’Essonne se situe dans le peloton de queue, en terme de places disponibles, dans une région déjà sous-dotée.« , insiste la CGT. Autre problème : la spécificité de l’établissement, à savoir des horaires adaptés aux parents issus du personnel hospitalier.

Du côté des salariés, la pilule a du mal à passer. Surtout que la direction leur a d’ores et déjà indiqué n’avoir pas de place pour eux. « On se bat pour reporter la fermeture à l’année prochaine, pour terminer l’accompagnement des enfants à qui il ne reste plus qu’une année de crèche » se confie une employée. Les parents, eux aussi, ont été très touché. « Personne n’est allé les voir pour leur demander d’augmenter le tarif afin de combler. Ils recevront juste un courrier leur annonçant la fermeture fin août », raconte avec émotion cette même employée.

La mairie de Sainte-Geneviève-des-Bois a affirmé sa solidarité avec les salariés et s’est engagée à présenter des propositions à l’Agglomération suite à une discussion avec la CGT lors de la réunion publique du 21 décembre. Si « la politique de petite enfance ne s’arrête pas », comme l’avance la direction du Perray-Vaucluse, elle fonctionne pour le moment au ralenti. Les crèches de repli n’ayant toujours pas été trouvées.

Mélina Fritsch