Education : comment font-ils ailleurs ?

Education : comment font-ils ailleurs ?

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Christian Suzanne, principal, et Nelly Raynaud, professeure d'anglais en charge du projet européen, ont présenté la plaque.

Le projet Erasmus du collège Le Parc de Villeroy de Mennecy est désormais immortalisé par une plaque.

Soirée festive ce jeudi 10 octobre au collège Le Parc de Villeroy ! Personnel et enseignants ont découvert une plaque attestant de l’implication de l’établissement pour l’ouverture vers l’Europe. Lors de la précédente année scolaire, treize enseignants se sont envolés pour une semaine d’immersion vers Ostrava en République Tchèque et à Come en Italie. Le tout financé par la Communauté européenne à hauteur de 18 000 €.

« Nous faisons beaucoup mieux »

« Nous avons observé leurs méthodes d’enseignement pour inclure les élèves à besoins spécifiques, assure Nelly Raynaud, professeure d’anglais et responsable de ce projet. C’était une expérience très riche. Au final, chez nous, l’enseignement est plus ludique, plus interactif, les élèves s’inscrivent dans un dynamisme. Cependant, pour les accompagner, l’Italie a des moyens qui sont supérieurs. »

L’échange entre les établissements se limite aujourd’hui à cette session, les projets tchèque et italien n’ayant pas reçu l’appui financier de l’Europe. Contrairement à Mennecy. Christian Suzanne, principal du collège qui a reçu en juin le label qualité EuroSchool pour son ouverture vers l’international et son rapport aux langues, s’en félicite. « Nous nous apercevons que nous faisons beaucoup et beaucoup mieux, se félicite celui qui est à la tête d’un établissement qui accueille des élèves en classes Segpa (section d’enseignement général et professionnel adapté) et Ulis (unité localisée pour l’inclusion scolaire). C’est important de voir ce qui se fait ailleurs. Erasmus permet les mobilités étudiantes, mais aussi pour les enseignants. »

Nelly Raynaud espère que ce virage européen se poursuivra pour le collège menneçois. «Ce premier projet a été accepté tout de suite, sourit-elle. L’idée est maintenant de le développer avec les élèves. »

Retrouvez cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 17 octobre.