Essonne : la nouvelle gendarmerie de Mennecy sur les rails

Essonne : la nouvelle gendarmerie de Mennecy sur les rails

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Les actuels locaux des gendarmes.

Le ministre de l’Intérieur vient de donner son agrément pour la construction d’une nouvelle gendarmerie à Mennecy.

Les gendarmes menneçois vont prochainement faire leurs cartons ! La construction d’une nouvelle base pour les forces de l’ordre est sur la table depuis de nombreuses années. Et les événements s’accélèrent en cette rentrée.

Dans un courrier du 21 août, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, a validé ce projet qui sortira de terre entre la rue Champoreux et la D191. « Sur le plan immobilier, nos forces de l’ordre méritent de travailler dans de bonnes conditions. Or, comme j’ai pu le constater lors de mes déplacements, les infrastructures immobilières dans lesquelles exercent les policiers et les gendarmes ne sont pas toujours à la hauteur de leur engagement. (…) Soucieux d’offrir à nos gendarmes des conditions de travail et de vie à la hauteur de leur investissement au profit de nos concitoyens, j’ai le plaisir de vous informer que je viens d’agréer ce projet immobilier. » De quoi satisfaire Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire, agréablement surpris par cet écrit estival.

Un court déménagement

« C’est une très bonne nouvelle, cela fait un bout de temps qu’on y travaille, assure-t-il. Nous garantissons ainsi la pérennité de la gendarmerie sur Mennecy. Car aujourd’hui, un tiers des effectifs n’est pas hébergé sur place. » L’agrément du ministre Castaner va donner un sérieux de coup de boost à cette nouvelle gendarmerie, qui verra le jour à 200 mètres des actuels locaux des hommes en bleu, en bordure de la D191, « juste avant les premiers pavillons à côté de La Poste, précise Jean-Philippe Dugoin-Clément. 32 unités de logements seront créées sur ces 5 000 m2. »

Le permis de construire sera déposé en fin d’année 2019, ou en début d’année prochaine. « On espère un début des travaux au deuxième semestre 2020, sourit l’édile. Fin 2022, on aura réussi. Et s’il y a un besoin de monter à 35 ou 40 logements dans dix ans, ce sera possible. »

Retrouvez cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 12 septembre.