Essonne : la SPA de Chamarande s’organise pour tous les animaux

En accord avec les directives du gouvernement, le refuge chamarandais reste fermé en période de pandémie du virus Covid-19. 

« On n’est pas là que pour nos animaux en refuge, appuie Claire Brissard, responsable du refuge SPA de Chamarande. On s’inquiète aussi pour ceux qui sont recueillis en fourrière et nous sommes présents pour répondre aux questions des propriétaires.» Elle se dit rassurée de savoir que les fourrières du secteur ne soient pas surchargées et d’avoir au téléphone ou par mail des témoignages de propriétaires responsables.

Vers des adoptions sur rendez-vous ?

L’annonce a été faite le dimanche 15 mars sur la page Facebook. Jusqu’à nouvel ordre, les portes du refuge de Chamarande sont closes. La SPA réfléchit à une nouvelle manière d’adopter : « Nous sommes en train de prendre les dispositions nécessaires à la mise en place de mesures visant à permettre de futures adoptions sur rendez-vous individuel.» Les discussions sont en cours avec le Ministère de l’Agriculture. En attendant, il est possible de suivre la vie des pensionnaires et des agents animaliers en story sur leur page Facebook.

Plus de temps pour les animaux au refuge

« C’est une manière de faire plaisir à nos bénévoles frustrés de ne pas pouvoir être présents sur le refuge », explique Claire Brissard. Deux équipes travaillent actuellement sur le site sans jamais se rencontrer pour prévenir les risques de de propagation du virus. Une occasion également pour les internautes de voir que les animaux – chiens, chats et rongeurs – sont ravis d’avoir plus de temps avec les agents. Depuis le début du confinement, Claire Brissard a pris un poste d’agent animalier : « On a le temps de les faire se rencontrer, de les sortir dans notre parc et de leur faire faire diverses activités. Ils ne ressentent pas la mise en place du confinement. »

La SPA appelle les propriétaires à être responsable

Le refuge de la SPA rassure : « Si ce nouveau coronavirus est possiblement d’origine animale, sa contamination semble désormais se faire d’homme à homme. Aucun cas de chat ou de chien n’a pour le moment été rapporté. » L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a indiqué le 11 mars « qu’à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n’existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2 à l’origine de cette maladie. »