Essonne : des insultes contre la maire du Coudray-Montceaux

Essonne : des insultes contre la maire du Coudray-Montceaux

0
PARTAGER

Difficile de faire plus insultant et grossier. La maire du Coudray-Montceaux Aurélie Gros a été l’objet d’insultes publiques dans sa commune par le biais d’inscriptions sur du mobilier urbain.

S’il ne s’agit que d’insultes, Aurélie Gros s’inquiète cependant de voir « une série de faits d’incivilités ou de messages violents vient confirmer un climat anti-institutions qui se dégrade dans notre pays. Il y a peu c’est mon collègue le maire de Ris-Orangis qui est menacé de façon très violente, ravivant le souvenir de ces élus qui ont été victimes de graves violences, allant jusqu’à un décès pour l’un de mes collègues du Var », réagit-elle sur les réseaux sociaux.

Ce n’est pas la première fois qu’elle fait l’objet d’actes violents. « J’ai moi-même fait l’objet d’incivilités sur plusieurs véhicules, dégradations, insultes et cela s’est reproduit avec un maire adjoint ou des conseillers municipaux. Des individus ont été repérés en train de filmer etc. Tout cela a fait l’objet de rapport de notre police municipale et la gendarmerie mène une enquête », précise Aurélie Gros. Des attaques qui touchent donc les élus de tous bords, y compris au Coudray-Montceaux où le conseiller municipal Yannick Villardier a vu ses voitures être l’objet de plusieurs dégradations.
La maire du Coudray-Montceaux ne compte pas céder sa liberté de parole pour autant. « Cela ne m’empêche pas de vous dire que je dénonce cette montée de la violence contre les services publics, les forces de l’ordre et de sécurité publique ou encore contre les élus.
Certains « responsables » politiques se trompent. Ce n’est précisément pas responsable de raviver une flamme anti police ou anti institutions. Personne n’a rien à gagner à ce que se développe un pareil climat, alors que c’est par le débat et la participation civique et citoyenne que notre société doit poursuivre sur la voie des progrès pour tous », conclut-elle, rappelant que « la sécurité est la première des libertés ».