Judo : L’Essonne en force

Judo [Paris Grand Slam] : L’Essonne en force

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Marie-Ève Gahié (FLAM91) sera une des plus grandes chances de titre à Paris. ©DR

Avec dix-sept engagés – un record –, le comité de l’Essonne de judo sera le mieux représenté au Paris Grand Slam.

Considéré comme l’un des plus grands tournois du monde, le Paris Grand Slam verra s’affronter les meilleurs judokas de la planète samedi 8 et dimanche 9 février. Mais en cette année olympique, la participation va battre des records. 770 judokas, originaires de 115 pays, sont attendus tout le week-end à l’AccorHotels Arena. La sélection française comptera 56 engagés, dont dix-sept Essonniens. « Ça montre la belle santé du judo dans l’Essonne », se félicite Celso Martins, le manager de Sainte-Geneviève Sports, pas peu fier de compter sept représentants (un record aussi). Le technicien génovéfain attend beaucoup de Mélodie Vaugarny (-48 kg), 3e l’an passé. « A chaque sortie internationale, elle a claqué une médaille comme le week-end dernier à Odivelas (Portugal) où elle a décroché le bronze », apprécie Celso Martins. Il aura aussi un œil attentif sur la performance de Léa Fontaine (19 ans), la championne d’Europe junior (+78 kg), dont c’est la première participation au Paris Grand Slam comme Vanessa Dureau (-78 kg) et Théo Riquin
(-73 kg), âgés respectivement de 30 et 20 ans.

Première pour Shirine Boukli
Forfait l’an dernier, Shirine Boukli (-48 kg, Force Longjumeau Alliance Massy 91) fera aussi ses grands débuts dans le tournoi parisien. La vice-championne du monde junior, 2e au Grand Prix de Tel-Aviv fin janvier, a beaucoup à gagner selon Kilian Le Blouch. « Même si c’est Mélanie Clément la numéro un française de la catégorie, cette dernière n’a encore décroché aucune médaille dans un championnat international. Si Shirine se met en évidence, elle peut faire « un coup à la Walid » (ndlr : Khyar) qui avait décroché sa sélection pour Rio après son titre européen de 2016 », estime le directeur de la FLAM, dont le billet pour Tokyo est quasiment validé chez les moins de 66 kg comme pour ses camarades de club, Walid Khyar (-60 kg) et la championne du monde Marie-Eve Gahié (-70 kg). « On ne sait pas de quoi demain est fait car il y a toujours des paramètres qu’on ne maîtrise pas comme la blessure mais on a les cartes en main », estime Le Blouch.

Duel fratricide à Chilly
Pour d’autres au contraire, le Paris Grand Slam revêt une importance capitale. Alpha Djalo (-81 kg, JC Chilly-Mazarin/Morangis) en fait partie. Titulaire de la catégorie depuis un an et demi, le Chiroquois n’a pas décroché la moindre médaille dans les grands rendez-vous internationaux. « Même si son bilan n’est pas bon, il continue de se démarquer (31e à la ranking mondiale) par rapport à ses concurrents », estime Abderrahim Alaoui, l’entraîneur du JCCMM. Parmi eux, figure son partenaire d’entraînement Nicolas Chilard. Une situation atypique. « La concurrence est saine. On fait en sorte que l’équité soit totale entre eux car ils ont tous les deux le potentiel pour aller aux Jeux, poursuit le coach essonnien. Si l’un d’entre eux décroche une médaille à Paris, il marquera de gros points aux yeux des sélectionneurs. »

Aymeric Fourel

• FEMININES
-48 kg : Mélodie Vaugarny (Sainte-Geneviève Sports), Shirine Boukli (Force Longjumeau Alliance Massy 91). -63 kg : Cloé Yvin (SGS). -70 kg : Marie-Eve Gahié (FLAM). -78 kg : Vanessa Dureau (SGS). +78 kg : Léa Fontaine (SGS).
• MESSIEURS
-60 kg : Walide Khyar (FLAM). -66 kg : Kilian Le Blouch (FLAM), Reda Seddouki (FLAM). -73 kg : Théo Riquin (SGS). -81 kg : Alpha Oumar Djalo (JC Chilly-Mazarin/Morangis), Quentin Joubert (SGS), Nicolas Chilard (JCCMM), Brahima Keita (FLAM). -90 kg : Alexis Mathieu (JCCMM). -100 kg : Clément Delvert (FLAM). Cédric Olivar (SGS).