Dourdan : une centaine de migrants accueillie

Dourdan : une centaine de migrants accueillie

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Arrivée d'un car de migrants à Champcueil le 23 octobre 2015 (archives Le Républicain).

Alors que l’évacuation du camp de fortune de la Porte de la Chapelle à Paris a débuté ce vendredi 7 juillet au matin, une centaine des 2 000 migrants qui se trouvaient à Paris ont été accueillis au gymnase Billiault.

« Nous avions été prévenu en début de semaine que Dourdan était susceptible d’accueillir des migrants et nous avons reçu l’arrêté préfectoral en ce sens hier à 14h30 », indique Maryvonne Boquet, maire.

La gymnase, infrastructure gérée par la Communauté de communes du Dourdannais-en-Hurepoix, a donc été réquisitionné pour la période allant du 7 au 31 juillet. « Ces 3 semaines vont permettre aux migrants de se poser et d’effectuer leur demande d’asile s’ils le souhaitent », précise-t-elle.

Concrètement le gymnase va se transformer en centre d’accueil temporaire, leur offrant un vrai espace pour dormir, se restaurer et où ils pourront également avoir accès à des sanitaires et à un diagnostic de santé.

Des agents sur site 24h/24

L’association Habitat et humanisme a été mandatée par la Préfecture de l’Essonne pour gérer ce centre temporaire. « Un directeur est présent sur place, ainsi que 5 agents et 2 vigiles qui sont là 24h/24 », souligne Maryvonne Boquet.

La ville et la Communauté de communes ont pu appuyer la mise en place de ce dispositif en 48h seulement. « Il s’agit d’une réquisition donc nous n’avons pas le choix. Mais j’assume totalement cet accueil dans la ville, et après avoir vu ces jeunes descendre du car ce matin, on ne peut pas rester indifférent à leur situation », commente la maire de Dourdan.

Il faut rappeler que la ville s’était déjà engagée dans l’accueil des migrants via son Centre communal d’action sociale qui avait créé deux logements d’urgence. « Ces logements ont déjà permis de remettre plusieurs familles de migrants sur pied et ils serviront également de logement d’urgence aux Dourdannais le cas échéant », conclut Maryvonne Boquet.