Bruyères-le-Châtel : les travaux prennent le pas sur la sécurité des enfants

Bruyères-le-Châtel : les travaux prennent le pas sur la sécurité des enfants

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Les parents d'élèves étaient en nombre ce mercredi matin.
Une simple barrière entre la cour de récré et le chantier
Une simple barrière entre la cour de récré et le chantier

Une vingtaine de parents d’élèves ont enfilé leur gilet jaune dans la fraîcheur matinale ce mercredi 14 décembre. Ils étaient devant l’entrée des écoles maternelles et élémentaires des Sources pour protester contre l’insécurité criante aux abords des établissements. A quelques mètres d’eux, les travaux, qui vont donner un nouveau visage au centre-ville, ont commencé il y a quelques jours.

Pas d’éclairages et manque de protection

 

Pour rejoindre leur classe, les enfants doivent emprunter un petit chemin longeant le chantier. « Ils ne sont pas en sécurité, se désespère Sandy Tensi, mère de trois enfants scolarisés au sein des établissements et membre de l’association des parents d’élèves. Les pelleteuses fonctionnent juste à côté de la cour de récré. De la boue et des cailloux ont réussi à y entrer ! » De plus, l’éclairage public a été retiré pour permettre le lancement des travaux. « Le soir, il fait nuit tôt, et nous devons marcher sur ce chemin où les trous sont nombreux, commente une autre maman. Les maîtresses doivent nous distinguer de loin, dans la pénombre, pour que nos enfants puissent sortir. » L’unique sortie pose également un souci en cas d’incident dans l’école, ou dans le cadre du plan Vigipirate.

Une porte qui ne ferme pas, et les enfants sont dehors

Le gros problème se trouve justement au niveau de la sécurité. Dans un premier temps, les élèves devaient rentrer dans les écoles, le temps des travaux, par un portail adjacent… qui ne fermait pas à clé. « Des enfants ont été retrouvés en dehors de l’école, continue Sandy Tensi. A cet âge, ils n’ont pas conscience du danger, il ne faut pas attendre qu’un accident arrive. » Le problème a finalement été résolu ce jeudi 15 décembre…

L’inspectrice académique est venue au sein des établissements pour tenter de comprendre la situation. Et ses recommandations sont simples : obligation pour le chef de chantier de clôturer les abords des écoles d’ici la rentrée de janvier, sous peine de stopper l’évolution des travaux. Ouvert à la discussion, le chef de chantier tentera également de stopper les machines aux heures d’entrée et de sortie dans l’établissement, et de décaler l’activité sur le site lors des heures de sieste des enfants.

Retrouvez d’autres informations dans nos éditions papier et numérique du jeudi 22 décembre.