A Boutigny-sur-Essonne, la Mini Ferme devient vite grande

A Boutigny-sur-Essonne, la Mini Ferme devient vite grande

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Mélanie Quentel, Sébastien Boulben et Sophie Magne, aux côtés des quelques-uns de leurs petits protégés.

L’association « La Mini Ferme Botignacoise« , créée en septembre 2019, accueille et soigne des animaux domestiques abandonnés ou en maltraitance, avant de les proposer à l’adoption.

Dans le hameau des Audigers, poules, cochons d’Inde et rats ont leur lieu de villégiature. L’association « La Mini Ferme Botignacoise », sur patte depuis septembre 2019, vient à la rescousse de petits animaux de compagnie, de basse-cour ou de reptiles. Certains étaient maltraités, d’autres abandonnés par leur propriétaire. Alors les trois familles d’accueil de l’association, qui intervient sur les secteurs du Val d’Essonne et des Deux Vallées, deviennent rapidement leur maison du bonheur ! Depuis le début de cette « belle aventure » pour Mélanie Quentel, secrétaire, 73 animaux ont eu « droit à une seconde chance. Et quand on les aime, on ne compte pas ! » Avec Sébastien Boulben et Sophie Magne, ils ont récemment fait un sauvetage de poules, laissées à leur sort à Maisse. « On fait ensuite ce qu’on peut pour remettre les animaux sur pattes, assure le premier. On les travaille, pour les sociabiliser et leur redonner confiance. Pour créer le poulailler, j’ai récupéré du lambris qui partait aux encombrants. »

Une collecte, puis une vente de vêtements

Mais si la débrouille et surtout la volonté leur ont permis de poser les bases de l’édifice, les besoins commencer à pointer le bout de leur truffe. Alors, ces amoureux des animaux organisent une collecte de vêtements jusqu’au 28 mars. Ils seront ensuite vendus le dimanche 29 mars à la salle de la Buissonnière. « Le but est de renflouer les caisses, admet Mélanie Quentel. Les vaccins et la nourriture coûtent chers, et on le fait jusqu’ici sur nos réserves. Nous ne sommes pas là pour profiter de la générosité des gens, nous voulons simplement aider les animaux. Mais il y a aussi des gens dans le besoin, qui seront contents de trouver ces vêtements. » Récupérer du matériel, de la nourriture et des fonds pour combler toutes les bouches et payer le vétérinaire, voilà leur leitmotiv. «La seule chose qui nous manque, c’est un partenariat avec un supermarché pour récupérer les invendus de légumes, reprend-elle. Si on ne trouve pas, cela pourrait nous plomber…» Sophie Magne estime la consommation de légumes des cochons d’Inde qu’elle héberge «entre 30 et 50 € par semaine en fonction des périodes ». L’appel est lancé !

Retrouvez cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 27 février.