Mercredi 1er juin, la préfecture de l’Essonne a annoncé son intention de lancer une procédure accélérée de reconnaissance de catastrophe naturelle afin de permettre au plus vite les réparations.
Si le phénomène météorologique qualifié de « dérèglement climatique » par la préfète de l’Essonne Josiane Chevalier n’est pas encore terminé, les regards se tournent déjà vers l’après. La préfecture a en effet annoncé, jeudi 1er juin, qu’elle allait lancer une procédure accélérée de reconnaissance de catastrophe naturelle pour les communes de l’Essonne qui en auront fait la demande.
Environ une cinquantaine de mairies ont mis en place leur plan communal de sauvegarde, le long de l’Yvette, l’Yerres, le Réveillon, la Vallée de la Seine. Dans le Sud également qui a été surtout touché par des ruissellements de seaux.
De fait, la situation n’était pas encore apaisée mercredi 1er juin au soir avec l’Yvette qui devait continuer de gonfler ses eaux, dans la soirée. La commune de Longjumeau étant particulièrement impactée.
La préfète a rappelé que le centre opérationnel départemental (COD) était activé jusqu’à au moins jeudi 2 juin au sein de la préfecture. Les communes touchées par les inondations sont invitées à prendre contact avec le COD. « Il y a une très forte mobilisation des services de l’Etat, du département et des mairies », a insisté François Durovray, président du Conseil départemental de l’Essonne qui a également salué la solidarité des habitants qui se proposent d’héberger leurs voisins sinistrés.
Les secours ont également été fortement mobilisés. Depuis lundi 30 mai, le service départemental d’incendie et de secours ont reçu plus de 1000 appels et contribué à évacuer près de 1000 personnes.
