Ris-Orangis – Evry : expulsion du camp de Roms du Bois de...

Ris-Orangis – Evry : expulsion du camp de Roms du Bois de l’Epine dans le calme

0
PARTAGER
La trentaine de Roms a été évacuée jeudi 21 avril au petit matin.

Jeudi 21 avril, les policiers ont escorté la dizaine de familles encore présentes sur le Bois de l’Epine jusqu’à un bus, prévu pour les conduire dans des hôtels temporaires.

Dès 5h30, jeudi 21 avril, le camp de Roms du Bois de l’Epine situé à cheval sur les communes de Ris-Orangis et Evry s’est lentement réveillé. L’ensemble des habitants, ils ne sont plus qu’une dizaine de familles, se prépare depuis la veille au départ. Ils ont appris que l’expulsion de leur camp avait été ordonnée.

P1000156
Dès avant l’aube, le camp s’est animé peu à peu.

C’est résignée que la trentaine de personnes, hommes, femmes et enfants se sont levés, rangeant leurs derniers effets personnels avant de se regrouper autour d’un grand feu de bois pour attendre les policiers.

En attendant les forces de l'ordre, les habitants du bidonville boient un café ou un chocolat chaud prodigués par les associations venus les soutenir.
En attendant les forces de l’ordre, les habitants du bidonville boivent un café ou un chocolat chaud prodigués par les associations venus les soutenir.

Les forces de l’ordre ont fait leur apparition vers 7h et l’évacuation du bidonville s’est faite dans le calme. Mairie et en particulier le CCAS avaient organisé un point de rassemblement afin de dispatcher, comme le veut la procédure, les familles dans des hôtels pour une semaine. Tous sont envoyés dans l’Essonne, à Savigny-sur-Orge, Tigery, Lieusaint, ou encore Corbeil-Essonnes. « Cela leur permet de conserver leurs emplois et les places en classes des enfants scolarisés », souligne Daniel Rouiller, de l’association Colib’Ris, plutôt satisfait de cette décision.

En file indienne, portant enfants, sacs et quelques effets personnels, tous sont descendus de la butte que certains d'entre eux occupaient depuis plus d'un an.
En file indienne, portant enfants, sacs et quelques effets personnels, tous sont descendus de la butte que certains d’entre eux occupaient depuis plus d’un an.

Pour la suite, difficile de savoir où les familles s’installeront. La plupart risque de rejoindre un autre camp. Certaines parlent déjà de ceux de Grigny…