Ce jeudi 20 avril à Dourdan, peu après 1h du matin, une rupture de canalisation d’eau potable de la rue de Chartres provoquait une importante fuite d’eau. Celle-ci a affaibli la structure du mur du fossé du château, provoquant même un glissement de terrain. Après une étape de passage d’expert et d’évaluation de l’impact des dégâts fait par l’eau ce vendredi 21 avril, une première étape de consolidation d’urgence du mur du fossé a débuté ce samedi 22 avril à 7h, à peine plus de 48h après la rupture de canalisation.
« Les travaux d’urgence de consolidation ont commencé ce matin. Nous avons fait descendre plusieurs engins dans le fossé et un de la terre est en cours d’acheminement sur place. Cela va permettre de créer un talus le long du mur affaibli afin d’éviter un effondrement plus important de la contrescarpe », indiquait Paolo De Carvalho, maire de Dourdan, en milieu de matinée ce samedi 22 avril. Ces travaux de consolidation devaient être terminés vers 14h.
Ces travaux de consolidation ont lieu pour parer au plus pressé. Ils doivent donner le temps aux différents experts d’évaluer la situation de manière globale et de dresser un plan d’action pour les mois à venir. « Nous avons reçu hier, en fin d’après-midi, la visite du Préfet de l’Essonne qui nous a assuré que l’Etat nous accompagnerait dans ce dossier. Une réunion avec Rémi Brunel, notre maire-adjoint aux finances, a eu lieu pour que nous puissions donner la priorité à ce dossier », ajoute l’édile.
Le trottoir de la rue de Chartres a été rouvert aux piétons qui peuvent circuler et voir ainsi de plus près l’ampleur des dégâts. « Les habitants ont pu rentrer chez eux et les commerçants ont pu rouvrir leurs portes ce matin. Mais l’alimentation en gaz n’a pas été rétablie pour l’instant. Nous attendons le rapport du Bureau de recherches géologiques et minières », précise Paolo De Carvalho.
Le maire tient à saluer également l’implication des services techniques de la ville, des services de l’Etat et des partenaires engagés sur ce dossier depuis jeudi. « Il y a eu peu d’heures de sommeil, mais un important travail de coordination a eu lieu et, deux jours plus tard, nous sommes déjà dans une phase opérationnelle », souligne Paolo De Carvalho.
Mais le dossier sera loin d’être clos et va accaparer, sans le moindre doute, la ville dans les semaines et mois à venir.
