Football : Xabier Marcilla : « On avait défendu à onze...

Football [Coupe de France] : Xabier Marcilla : « On avait défendu à onze ! »

0
PARTAGER
Xabier Marcilla au duel avec un joueur angevin lors de l'exploit de Viry-Chatillon contre Angers en janvier 2019. ©M.B.

Ce dimanche, Xabier Marcilla va retrouver quelques joueurs d’Angers qu’il avait éliminés avec Viry en 2019.

Le 5 janvier 2019 restera à jamais gravé dans les mémoires des joueurs, entraîneurs, dirigeants et supporters de l’ES Viry-Chatillon. Beaucoup moins dans celles de leurs homologues du SCO d’Angers. Ce jour-là, les Castelvirois, qui évoluaient en Régional 1, avaient fait sensation en éliminant les pensionnaires de Ligue 1, en 32e de finale de la Coupe de France sur un but de Mahamadou Sacko à la 50e minute de jeu. « Je m’en souviens très bien. C’est moi qui avait fait la passe décisive en remettant de la tête un coup franc de Vasileios Karagiannis qui avait été repoussé au deuxième poteau par la défense d’Angers », sourit Xabier Marcilla, l’un des quatorze héros de cet exploit majuscule. En effet, ce n’était que la sixième fois dans l’histoire de la Coupe de France qu’un club amateur de niveau régional éliminait un club professionnel. « On avait marqué un peu trop tôt car il avait fallu ensuite tenir plus de quarante minutes mais on avait bien géré défensivement, estime l’ancien capitaine de l’ES Viry-Chatillon, qui était associé au jeune (19 ans) Germain Ngoyi, petit frère de Granddi, l’ancien pro passé notamment par le PSG. Il a été énorme car il est resté sur le terrain malgré une fracture de la mâchoire. »

Un match épuisant
Il se souvient aussi d’un match épuisant : « Mentalement, on a été très fort car on accepté de souffrir en défendant à onze. On n’a pas eu de vagues incessantes sur notre but mais il fallait toujours être bien placé, assuré ses passes car la moindre erreur pouvait se payer cash. » Viry a eu également beaucoup de réussite à l’image du gros raté de Stéphane Bahoken, victime d’un mauvais rebond alors qu’il était seul face à Vincent Da Silva, le gardien castelvirois. « La pelouse n’était pas bonne, rigole Marcilla. Mais dans ce genre de match où tu sais que la logique est souvent respectée, il y a toujours une part de chance. » A bientôt 35 ans, le 9 mai prochain, Xabier Marcilla, désormais à l’ESA Linas/Montlhéry, sait que la retraite est proche. « Dimanche, c’est peut-être la dernière fois que je joue un match comme ça. Mais j’ai bien l’intention de gagner. » Les Fulgini, Mangani et autres Bahoken, présents en 2019, ne sont sûrement pas de cet avis.

Aymeric Fourel