Les Massicois ont longtemps rivalisé avec le leader rouennais avant de craquer en infériorité numérique vendredi soir au stade Jules-Ladoumègue (19-20). Et avec un soupçon de réussite, ils auraient même pu l’emporter en fin de match. Rageant.
Pas de Mathieu Bonnot, ni de Ilan Khattabi ni de Soulemane Camara au coup d’envoi. Les anciens Massicois du RNR sont restés bien au chaud à Rouen comme de nombreux cadres. Le staff normand avait décidé de faire tourner son effectif pour le déplacement à Massy.
Les Bleus et Noirs ont failli en profiter. Après avoir mené une grande partie de la rencontre, ils se sont inclinés dans les dix dernières minutes alors qu’ils évoluaient à 14 contre 15. « Ce soir, on donne le match, regrette le co-manager Benoit Denoyelle. On a fait des fautes bêtes, des fautes de cadets même. C’est dur car on a perdu d’un point contre Rouen qui n’est pas venu avec son équipe type. » Encore une fois, les Massicois peuvent nourrir des regrets.
Dès les premières minutes, on sent les Essonniens bien décidés à faire tomber le leader au Ladoumègue. Les avants massicois donnent le ton d’entrée. Après une mêlée, Gogoladze s’échappe côté gauche mais l’action est stoppée sur un en-avant de Loubière dans les 22 rouennnais. Sur la mêlée qui suit, le pack massicois prend encore le dessus sur son homologue normand. Pénalité vite jouée à la main qui aboutit à l’essai de Trassoudaine (7-0, 9e). Entame idéale pour les Essonniens. La réaction de Rouen ne se fait pas attendre. Sur une passe au pied de Péhau, Burger est à la tombée pour aller marquer en coin (7-5, 16e). Les visiteurs avaient déjà franchi la ligne quelques minutes plus tôt mais un bras massicois avait empêché M. Gaudefrin d’accorder l’essai.
Malgré ce coup de froid, Massy continue d’imprimer un gros rythme sur cette première période. Benoit Denoyelle avait prévenu : « Il faudra beaucoup de combat pour l’emporter contre Rouen ». Il a été entendu. Ses joueurs ont été notamment dominateurs en mêlée. Mais que d’efforts consentis pour récupérer trois petits points à la demi-heure de jeu (pénalité de Lacombe, 10-5) après un gros temps fort marqué par une pénal-touche à cinq mètres de la ligne adverse mais annihilée par un mauvais lancer (26e).
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