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Si vous n’avez pas l’opportunité de partir en vacances, il y a toujours les Quartiers d’été !

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Le préfet a notamment pratiqué les étirements avec les enfants.

Le dispositif gouvernemental à destination des habitants des Quartiers prioritaires de la politique de la ville est de retour pour une troisième édition. Vendredi 21 juillet, les enfants de Ris-Orangis ont rencontré le préfet. L’occasion pour les jeunes participants de revenir sur une semaine passionnante.

« Je vois trop d’enfants qui restent chez eux, collés sur les tablettes. Ils sont doués, il faut les nourrir. » Maud Chappaz est intervenante pour le théâtre Articulé, une association artistique de Ris-Orangis. Vendredi 21 juillet marquait la fin d’une semaine à laquelle participait l’association, dans le cadre du dispositif Quartiers d’été. Une programmation estivale mise en place pour les habitants des Quartiers prioritaires de la politique de la ville afin de « rompre l’isolement, favoriser le vivre-ensemble, faire découvrir, éveiller à différentes formes de pratiques et lutter contre les rixes« , fait savoir la préfecture. Ce jour-là, Bertrand Gaume, le préfet de l’Essonne, est venu rencontrer les actrices de ce stage d’expression corporelle qui a beaucoup plu aux enfants.

Assis en cercle sur les planches de la salle de danse du 10, place Jacques-Brel, les participants, âgés de huit à douze ans reviennent sur la ribambelle d’activités qui leur a été proposée. « On a fait de la balle aux prisonniers danse, du théâtre citoyen, de la danse, le jeu de la valise, du chant… On a aussi joué au petit massacreur« , ont détaillé les enfants sous les regards bienveillants de Sabrina Alves, éducatrice spécialisée du dispositif municipal Réussite éducative et de Carine Hervé, danseuse en résidence à la Piscine d’en face (Sainte-Geneviève-des-Bois). Les intervenantes ont ensuite interrogé les enfants sur les apprentissages de la semaine : « Le soir quand je rentre à la maison, j’enseigne le théâtre forum à mon frère« , explique un participant, « c’était incroyable, super drôle« , répond un autre, « j’évolue de jour en jour« , ajoute une dernière. Les quelques parents présents lors de ce dernier jour ont vivement remercié les intervenantes pour les étoiles mises dans les yeux de leurs enfants. Yama Tchabou est la mère de Damien et Daphné, des jumeaux de sept ans. Préparatrice de commande, la Rissoise travaille tout le mois de juillet. Ses enfants, qui sont actuellement sur la liste d’attente pour rejoindre le dispositif municipal Réussite éducative, participaient pour la première fois aux Quartiers d’été. « Ils sont super contents« , témoigne Yama.

Les participants étaient ravis des activités proposées.
La participation financière de l’Etat en hausse d’environ 25 %

« Il est toujours important de pouvoir aider les collectivités à offrir des activités à leurs habitants. Surtout pendant les grandes vacances, car ce sont deux mois où il n’y a pas de mise en commun, comme il peut y avoir avec le temps scolaire. Les inégalités sociales peuvent se creuser, c’est donc une question d’égalité, s’est exprimé le préfet. Le théâtre, c’est l’apprentissage du vivre-ensemble. C’est essentiel, surtout après les divergences qu’on a connu ces derniers jours. » Depuis le lancement du dispositif des Quartiers d’été en 2020, tout juste après la crise sanitaire de la Covid-19, l’Etat incarne chaque été un renfort pour les municipalités. Lors de la première édition, le gouvernement avait participé à hauteur de 600 000 € contre 750 000 € pour cette édition. Plus d’une centaine d’actions, portées par 82 associations et 32 collectivités sont au programme dans le département. « Les projets se déclinent sur les 23 communes en Quartier politique de la ville, du Nord au Sud de l’Essonne et relèvent de domaines aussi variés que les jeux, la philosophie, le théâtre, la danse, le cirque, le foot, la boxe, le baseball…« , précise la préfecture.

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