Essonne : les salariés de Bricorama à Saint-Germain-lès-Arpajon en grève

Essonne : les salariés de Bricorama à Saint-Germain-lès-Arpajon en grève

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Les salariés de l'enseigne Bricorama en grève à Saint-Germain-lès-Arpajon ce vendredi 10 novembre (photo © Le Républicain de l'Essonne).

Les habitués du magasin Bricorama de Saint-Germain-lès-Arpajon ne pouvaient pas faire d’achats aujourd’hui, vendredi 10 novembre. En effet, ce magasin, qui est l’un des 5 en France de l’enseigne à fermer ses portes prochainement, a vu l’ensemble de son personnel se mettre en grève.

Ce mouvement de grève avait lieu à l’initiative de l’intersyndicale composée de la CFE-CGC, de la CFDT et de la CGT. Si les salariés ont accepté la fermeture de leur enseigne, ils entendent bien obtenir les meilleures conditions de départ possible. « Le plan de sauvegarde de l’emploi qui est proposé pour l’instant est un plan au rabais », insiste Hacène Boulahbel, représentant CFE-CGC des salariés.

Une grève après des négociations infructueuses

Jusqu’à présent, les salariés des 5 magasins avaient laissé le jeu des négociations suivre son cours. Quatre réunions entre les syndicats et la direction du groupe ont eu lieu, mais n’ont pas permis, depuis le 17 octobre dernier, d’obtenir la moindre avancée.

« En 2020, 13 magasins de l’enseigne ont été concernés par un plan de sauvegarde de l’emploi. Ce que nous demandons, c’est que les mesures proposées pour les salariés des 5 magasins, dont celui de Saint-Germain-lès-Arpajon, soient au minimum équivalentes à celles d’il y a 3 ans », insiste le représentant.

Mesures de reclassement internes ou externes, financement du permis de conduire, indemnité de licenciement minimum, autant de points de friction aujourd’hui dans le cadre des négociations.

A Saint-Germain-lès-Arpajon, 17 salariés travaillent au sein de l’enseigne. Ils étaient tous en grève ce vendredi. « Sur les 5 magasins, ce sont 87 salariés et autant de familles qui sont aujourd’hui en souffrance face à cette situation. Ce que l’on demande, c’est seulement le respect des salariés », rappelle Hacène Boulahbel.

Comme l’ensemble des salariés, celui-ci est surpris que le groupe Les Mousquetaires, qui a racheté 170 magasins de l’enseigne en 2018, ne puisse pas faire des propositions constructives dans le cadre du dialogue social.

Une autre réunion est prévue le lundi 13 novembre prochain. Les salariés attendent de celle-ci qu’elle offre des avancées significatives sans lesquelles ce mouvement devrait se poursuivre.