Mennecy : fumer est désormais interdit dans 55 espaces publics

Mennecy : fumer est désormais interdit dans 55 espaces publics

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Une présentation orchestrée au stade Alexandre Rideau

Des panneaux « Espace sans tabac » sont installés au niveau des écoles, crèches, aires de jeux ou encore équipements sportifs.

Voir des parents, cigarette à la main, aux abords des écoles et des stades à Mennecy, c’est terminé ? C’est en tout cas la volonté de la municipalité qui désire proscrire la
consommation de tabac dans des lieux publics. La concrétisation de cette volonté s’est affichée mercredi 13 novembre, avec la présentation au stade Alexandre-Rideau d’un des panneaux « Espace sans tabac ». Cinquante-cinq sites, écoles, crèches, aires de jeux et équipements sportifs sont ciblés. Des lieux choisis car, « c’est là où il y a des enfants, précise Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire. La première des pollutions, ce sont les cigarettes qui causent 80 000 morts par an, soit sept fois la ville de Mennecy. Alors ,si on peut protéger les jeunes du tabagisme passif et leur permettre de ne pas commencer à fumer, nous le faisons. »

« Un problème de santé publique »

Le docteur Hervé Gautier, oncologue et président de la Ligue contre le Cancer 91, se
félicite de ces zones sans tabac qui fleurissent déjà dans « une trentaine de villes de l’Essonne, assure-t-il. Mennecy est la première à avoir autant d’espaces de prévention. Deux millions de personnes ont une maladie chronique à cause du tabac, c’est un problème de santé publique. Nous sommes là pour éviter des maladies notamment
dues au tabagisme passif, avec des actions de pédagogie, pas pour stigmatiser les fumeurs. » Ces derniers risquent une contravention de 38 € en cas de consommation.

«Nous appelons surtout au civisme, les 13 policiers municipaux ne pourront pas mettre des contraventions partout, reprend Jean-Philippe Dugoin-Clément. A chacunes des personnes de dire aux autres de ne pas fumer. On ne peut plus fumer à Bercy ou dans les stades de football de Ligue 1, alors on ne va pas le faire ici, à côté de gosses qu’on intoxique. »

Retrouvez cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 21 novembre.