Essonne : Le rugby club de Dourdan accueille deux jeunes ukrainiens

Essonne : Le rugby club de Dourdan accueille deux jeunes ukrainiens

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rugby Dourdan Ukraine
L'entraineur des minimes David, Leonid, Vitali et le président du rugby club de Dourdan (RCD) Jean-Luc Drappier.

L’association de rugby dourdannaise accueille depuis début mars les frères Leonid et Vitali.

Leonid, 12 ans et Vitali, 13 ans, sont frères. Ils sont venus se réfugier chez de la famille à Corbreuse, dans un village à proximité de Dourdan avec leur mère. Comme de nombreux civils ukrainiens, ils ont rencontré des personnes au grand cœur loin de la guerre dans leur pays. Originaires de Khmelnytskyï, à 360 kilomètres à l’ouest de Kiev, la capitale, ils sont arrivés début mars en Essonne. Ils sont dorénavant scolarisés au collège Condorcet de Dourdan.

Leonid et Vitali étant inscrits dans un club de rugby en Ukraine, la mairie de Corbreuse a fait appel au rugby club de Dourdan (RCD) pour leur fournir une licence exceptionnelle et leur permettre de continuer à jouer. « C’était une évidence d’accepter et les jeunes de l’équipe les ont accueillis les bras ouverts ! », confie David Fink, entraîneur des minimes. « On parle avec eux avec le langage des signes, on leur apprend les mots du rugby en français et ils nous apprennent, c’est important qu’ils s’amusent et qu’ils se sentent bien avec nous », ajoute Clémentin, 13 ans.

Vitali durant le match du samedi 2 avril.

L’équipe dourdannaise leur a aussi fourni à leur arrivée l’équipement nécessaire et le club de Rambouillet, rencontré le 12 mars, a fait de même. Vitali décrit son petit frère comme « quelqu’un de rigolo, qui aime la vie et trouve toujours une solution ». De son côté, Léonid qualifie son grand frère de « généreux, intelligent et qui sait se rendre utile ».

Les deux garçons ont réussi à quitter le pays après trois jours de marche éprouvants. Leur oncle, Sylvain, les a récupérés à la frontière polonaise. « Maintenant, à la maison, on fait  de grands repas pour nourrir tout le monde, sourit leur tante Lilia. On ne parle pas de la guerre, on évite le sujet avec les enfants. Nous, adultes, sommes déjà très angoissés par la situation. Tout ce que l’on veut, c’est la paix. Les enfants espèrent très vite retourner chez eux, mais en attendant ils veulent jouer des matchs. »

Grâce à (…)

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