Essonne : alerte pollution à l’ozone

Essonne : alerte pollution à l’ozone

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Photo archives © Le Républicain de l'Essonne.

Comme l’ensemble de la Région Ile-de-France, le département de l’Essonne est concerné par la mise en place du dispositif d’information et de recommandation comme suite au dépassement du seuil de pollution à l’Ozone, par le prédet de la Zone de défense et de sécurité de Paris.

En effet, pour cette journée du jeudi 15 juin, « Airparif prévoit un fort risque de dépassement du seuil d’information et de recommandation fixé à 180 μg/m3 ». Ce niveau élevé de l’ozone dans l’air peut provoquer des irritations au niveau des yeux, des toux et des problèmes pulmonaires, particulièrement chez les enfants et les personnes asthmatiques.

Il est donc demandé aux usagers de la route de :

  • Différer, si possible, les déplacements routiers en Île-de-France.
  • Utiliser de préférence les véhicules les moins polluants.
  • Privilégier le covoiturage, les réseaux de transport en commun et les modes actifs de déplacement (marche, vélo, etc.).
  • Réduire la vitesse des véhicules sur l’ensemble de la région Île-de-France :
    – à 110 km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130 km/h ;
    – à 90 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à 110 km/h ;
    – à 70 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à
    90 km/h, ainsi que sur les routes nationales et départementales limitées à 80 km/h ou à 90 km/h.
  • Contourner l’agglomération par la rocade francilienne pour les poids-lourds en transit dont le PTAC excède 3,5 tonnes.
  • Utiliser les aménagements mis en place au sein des établissements professionnels pour les déplacements domicile-travail (plan de mobilité, télétravail, adaptation des horaires, etc.).

Par ailleurs, il est également recommandé de :

  • Veiller à ne pas aggraver les effets de cette pollution par la pratique d’activités émettrices de substances polluantes.
  • Eviter l’utilisation de produits à base de solvants (acétone, vernis, colles, peinture…).
  • Réduire le fonctionnement des installations fixes dont les émissions contribuent à l’épisode de pollution.
  • Pour les émetteurs industriels, s’assurer du bon fonctionnement des dispositifs de traitement des rejets composés organiques volatils et d’oxydes d’azote.