Fleury recevra son voisin Viry-Chatillon ce samedi (18h), au stade Robert-Bobin de Bondoufle.
Tout va très vite dans le football. Cette vieille rengaine, dont abusent parfois les « footeux », n’a jamais semblé aussi adaptée aux performances des deux clubs essonniens présents en CFA. Le 19 septembre dernier, le FC Fleury 91 avait pulvérisé un Viry-Chatillon à l’agonie (4-1). A l’approche du match retour, ce samedi (18h au stade Robert Bobin de Bondoufle), l’écart entre les deux formations s’est considérablement réduit.
Viry en forme, Fleury dans le dur
Les Castelvirois, après un début de championnat très compliqué, ont trouvé un second souffle à l’approche du printemps. Les hommes de Walid Aïchour restent en effet sur une série de cinq matchs sans défaite, dont un nul acquis face à la réserve des Girondins samedi dernier (0-0). « Nous sommes sur une bonne dynamique mais nous avons vraiment besoin de points, annonce le coach de l’ESV. Le derby, c’est toujours un match spécial avec beaucoup d’intensité mais on est dans l’obligation de l’emporter. » Du côté de Fleury, la situation est moins réjouissante. Les Rouges et Blancs (9es) devancent toujours les Canaris au classement (12es) mais n’arrivent plus à gagner un match depuis leur succès face à Trélissac le 19 décembre (3-1). Une disette qui n’inquiète pas vraiment l’entraîneur de Fleury, Bernard Bouger : « Dans le contenu, nos matchs sont plutôt intéressants. Nous avons eu un calendrier très compliqué cet hiver puis la pelouse du stade Henri-Longuet (ndlr : à Viry) est en mauvais état. On a du mal à dérouler notre football. Mais au stade Robert-Bobin (ndlr : à Bondoufle), sur un terrain en bon état, ce sera plus facile. » La rencontre a en effet été délocalisée pour permettre aux deux équipes d’avoir des meilleures conditions de jeu. Tous les éléments sont donc réunis pour que le spectacle soit au rendez-vous.
